Atakpamé- Des acteurs du sous-secteur du transport routier de la région des Plateaux- Est ont été sensibilisés, le jeudi 28 décembre à Atakpamé, sur les nouvelles dispositions prises par le gouvernement en matière des transports notamment la loi d’orientation des transports et le décret fixant les conditions d’accès à la profession de transporteur.
Cette sensibilisation organisée par la Faitière patronale togolaise des transporteurs routiers (FP2TR) vise à informer et sensibiliser les acteurs du transport sur les nouvelles dispositions prises par le gouvernement pour non seulement assainir et réglementer le sous-secteur des transports mais également pour permettre aux acteurs de tirer profit de leur activité.
La sensibilisation a été animée par l’expert en transport, chargé de l’accompagnement de la FP2TR, Gozo Mawulolo. Il a rappelé que le projet de décret fixant les nouvelles conditions d’accès à la profession de transporteur, d’intermédiaire et d’auxiliaire de transport et d’exercice des activités de transport routier a été voté le 27 décembre 2022 en conseil de ministre pour réorganiser et rendre professionnel le secteur du transport des biens et des personnes.
Il a entretenu l’assistance sur les conditions d’accès aux professions de transporteurs, d’intermédiaires ou d’auxiliaires de transport. L’expert a mentionné trois conditions : être constitué en société commerciale et s’inscrire au registre unique des professionnels de transport. Il a expliqué que l’inscription au registre unique donne droit à un certificat délivré par la direction du transport routier pour une période de validité de cinq ans renouvelables. Abordant la troisième condition, M. Gozo a évoqué la nécessité d’une formation des gestionnaires des sociétés ainsi que des conducteurs d’engins de transports. Le communicateur a exhorté les acteurs à se formaliser aux nouvelles dispositions pour rendre leur métier plus professionnel.
Le directeur exécutif de la FP2TR, Aboudou Ibrahima a fait savoir que pour rendre opérationnelle ces nouvelles orientations, la Faitière a plaidé et demandé à l’Etat un moratoire de deux ans pour permettre aux acteurs de se conformer aux dispositions en vigueur. Il a indiqué qu’après le temps accordé, quiconque exerce ou tente d’exercer une activité de transport routier public ou privé de marchandises ou de personnes sans être inscrit au registre unique des professionnels du transport routier est passible d’une amende de 150.000 CFA par véhicule exploité.
Le président du syndicat de l’Union nationale des transporteurs routiers du Togo (UNATROT), Séna Fombo a témoigné sa gratitude au gouvernement pour les nouvelles orientations juridiques prises pour règlementer le sous-secteur de transport. Pour lui, l’adoption de ce texte permet de disposer des informations et données nécessaires pour une meilleure organisation du sous-secteur du transport routier, en vue de sa contribution à la réalisation de la feuille de route gouvernementale 2020-2025.