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Que retenir de l’année 2023 en Afrique ?

Publié le dimanche 31 decembre 2023  |  dw.com
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© Autre presse par DR
Le général putschiste Abdourahmane Tchiani, et d`autres commandants de l`armée, à Niamey au Niger, le 28 juillet 2023
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2023 a été riche en actualité sur le continent africain. Du départ des forces spéciales françaises du Burkina Faso, au début de la guerre civile au Soudan, des coups d'Etat au Niger, aux élections générales en République démocratique du Congo. Eric Topona revient avec ses invités sous l'Arbre à palabres sur les temps forts qui ont marqué cette année l’actualité en Afrique.

Mi-février 2023, l'État-major général des Armées française et le commandement de la Task force Sabre ont organisé le samedi 18 février 2023 dans l'enceinte du Camp Bila Zagré, à Kamboinsin (en périphérie de Ouagadougou), une cérémonie solennelle de descente de drapeaux marquant la fin officielle des opérations de la Task Force à partir du sol burkinabé. Le retrait des 400 soldats de cette force spéciale, chargée de traquer les djihadistes au Sahel, est intervenu après une série de tensions entre les autorités burkinabé de transition et la France. Ouagadougou a mis fin aux accords de défense qui lient la France et le Burkina.

L'année 2023 a également été marquée par la détérioration de la situation sécuritaire au Soudan et le debut de la guerre civile le 15 avril. Cette guerre meurtrière oppose l’armée régulière et les Forces de soutien rapide (FSR) fidèles au général Abdel Fattah al-Burhane, à la tête de la junte et de facto chef de l'État.

Les tentatives de médiation des États-Unis, de l’Arabie saoudite ou encore du Kenya, n'ont pas permis de mettre un terme aux hostilités qui ont fait selon l'ONU plus de 6000 morts et plus de 7 millions de personnes ont fui leurs habitations.


Les coups d'Etat

Le 26 juillet 2023, les membres de l'unité chargée de la protection du président Mohamed Bazoum le renverse. A la tête des putschistes, le général Abdouramane Tiani justifie son coup de force par la dégradation de la situation sécuritaire" au Niger confronté à des attaques djihadistes. S'est est suivi un bras de fer avec la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest et la communauté internationale, notamment la France. La Cédéao a imposé de lourdes sanctions au Niger pour protester contre le coup d'Etat. La tension avec la France s'est soldée par le départ de l'Ambassadeur de France en poste à Niamey et par le retrait des 1 500 troupes françaises déployées dans le pays. Quant au président Mohamed Bazoum, il est toujours séquestré dans sa résidence de la capitale nigérienne en compagnie de son épouse et de son fils.

Un mois après la chute du président Mohamed Bazoum, c'est le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, qui briguait un troisième mandat. À peine sa réélection proclamé (avec 64,27 % des voix) ce 30 août, que le chef de la garde républicaine, le général Brice Clotaire Oligui Nguema a annoncé l'annulation du scrutin, la dissolution de "toutes les institutions de la République" et la "fin du régime" d'Omar Bongo Ondimba.
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