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Economies africaines en 2024: optimisme modéré dans un environnement international difficile

Publié le vendredi 5 janvier 2024  |  AfriqueRenouveau
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© Autre presse par DR
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La croissance économique du continent devrait atteindre 3,5 %.

Les économies africaines devraient enregistrer des gains économiques modérés au cours de la nouvelle année, dans un contexte marqué par de nombreux défis nationaux et internationaux.

Selon le rapport des Nations Unies sur la Situation et les perspectives de l'économie mondiale (WESP) 2024, la croissance économique du continent devrait s'accélérer légèrement, avec un PIB moyen qui pourrait atteindre 3,5 pour cent.

Cependant, les questions de viabilité de la dette, les pressions fiscales et le changement climatique sont autant d'incertitudes.

La croissance prévue de 3,5 % est une légère augmentation par rapport aux 3,3 % de 2023.

Les principales économies régionales, comme celle de l'Égypte, devraient ralentir à 3,4 %, contre 4,2 % l'année précédente, principalement en raison de la pénurie de devises qui pourrait affaiblir la capacité d'importation et la demande intérieure.

En Afrique du Sud, la crise énergétique persistante a limité la croissance à seulement 0,5 % en 2023, et aucun changement significatif n'est attendu en 2024.

Au Nigéria, les perspectives de croissance du pays indiquent une hausse modérée, en grande partie due aux réformes du gouvernement dans le secteur pétrolier. La croissance devrait s'élever à 3,1 %.
Le fardeau de la dette

Les niveaux élevés d'endettement sont l'un des principaux défis auxquels les économies africaines devront faire face à l'avenir, selon le rapport.

La Zambie, par exemple, doit composer avec un ratio dette/PIB qui a grimpé à plus de 70 % au cours des dernières années.

Pourtant, le pays n'est pas le seul : "Dix-huit pays d'Afrique ont enregistré un ratio dette/PIB supérieur à 70 % en 2023, et nombre d'entre eux sont en situation de surendettement", a déclaré le Département des affaires économiques et sociales des Nations unies ("DESA") dans un communiqué de presse accompagnant le rapport.

La santé financière du Ghana est également préoccupante, un cinquième de ses recettes fiscales étant consacré au service de la dette.

Ces cas ne sont pas des anomalies, mais plutôt des représentations frappantes du dilemme de la dette auquel sont confrontées de nombreuses nations africaines.

Projection budgétaire et inflation
Le rapport souligne que la stabilité fiscale reste difficile à atteindre et que de nombreux pays peinent à augmenter leurs recettes fiscales, indispensables à la viabilité de l'économie.

Les réformes des subventions énergétiques dans des pays comme le Nigeria et l'Angola reflètent les tentatives de rééquilibrage des politiques fiscales dans un contexte de réalités économiques pressantes.
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