Le ministère de la Communication et des Médias a organisé le vendredi 5 janvier à son cabinet, une rencontre d’échange avec les présidents des organisations professionnelles et secrétaires généraux des syndicats de la presse togolaise. Les deux parties prenantes s’accordent sur la mise sur pied d’un comité de suivi de la mise en application des dispositions de ladite convention à l’issue des discussions.
Cette séance de partage d’expériences qui intervient douze mois après la mise en œuvre de la convention collective a permis aux deux acteurs de faire l’état des lieux de l’application de ce cadre régulateur (convention collective) qui est entrée en vigueur le 1er janvier 2023.
Les travaux ont également permis aux différents acteurs d’examiner les retours d’expériences depuis l’entrée en vigueur de la convention collective ; d’identifier les réussites et les défis. Ils ont aussi exploré les pistes d’amélioration pour renforcer l’efficacité de la convention collective et discuté des implications du terme de moratoire sur les engagements pris.
« Depuis un an nous avons signé la convention collective qui a pour ambition d’améliorer les conditions de vie et de travail de nos collaborateurs, mais nous avons certaines difficultés sur lesquelles nous avons échangé avec le ministère. Nous avons beaucoup plus travaillé sur la mise en place d’un comité de suivi parce qu’avec le bilan d’une année de mise en œuvre, nous avons constaté qu’il n’y a pas eu de grandes avancées, alors que c’est une nécessité d’aller vers la concrétisation de cette convention collective. Nous nous sommes donc promis de nous revoir très rapidement avec la direction du travail, mais nous attendons l’accompagnement de l’Etat pour faire avancer les choses », a expliqué le président du Conseil national des patrons de presse (CONAPP), Germain Pouli.
« Le Syndicat national des journalistes indépendants du Togo (SYNJIT) a été rassuré et content que la question de la convention collective ait été mise à l’ordre du jour.
Selon nous, le comité qui sera mis en place devra discuter avec les deux acteurs, des points essentiels des 104 articles que dispose cette convention, en d’autres termes, faire la mise à jour du barème adossé à cette convention », a fait comprendre le porte-parole du SYNJIT, Alphonse Logo.
« J’ai la conviction que les rencontres périodiques et les échanges qui les meublent contribueront à renforcer notre collaboration au service d’un secteur médiatique structuré et à même de soutenir davantage le développement de notre pays. Je tiens à saluer votre disponibilité et engagement à participer à cette démarche pour l’évolution saine de notre domaine d’activité », a indiqué le directeur du cabinet du ministère de la Communication et des Médias, Franck Missité, à l’ouverture des travaux.