Les problèmes liés à la gouvernance de l’eau sont autant de défis qui ne peuvent plus être abordés de façon sectorielle ou localisée. Les solutions passent par une approche globale et régionale. C’est ce qu’a rappelé lundi le Premier ministre Arthème Ahoomey-Zunu, à l’ouverture à Lomé du conseil des ministres de l’Autorité du Bassin de la Volta (ABV).
Cette organisation, qui regroupe le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Mali et le Togo, est chargée de veiller à la gestion rationnelle et intégrée des ressources du bassin de la Volta, à la sauvegarde de l’environnement et de l’écosystème du fleuve (400.000 Km2, 20 millions d’utilisateurs).
Le Bassin de la Volta est le lieu d’énormes enjeux économiques liés aux ressources naturelles dont dépendent les populations riveraines, a rappelé M. Ahoomey-Zunu. C’est pourquoi, a-t-il dit, la promotion du progrès économique passe par une gestion sage, concertée et durable des immenses ressources dont regorge le Bassin, particulièrement par une mobilisation et une mise en valeur intelligente de ses ressources.