Au Togo, le processus de réformes engagées dans le secteur de l’enseignement supérieur enregistre une nouvelle avancée. Désormais, l’ensemble du personnel enseignant, contractuel ou fonctionnaire, sera mis à la disposition de toutes les universités publiques du pays, dans la limite du volume horaire statutaire découlant des obligations de service.
Le gouvernement, réuni le mercredi 10 janvier dernier en conseil des ministres à Lomé, a en effet adopté un décret dans ce sens.
La décision qui répond à un besoin de mutualisation de compétences, veut permettre d’optimiser toutes les ressources disponibles, au profit des étudiants.
« Il s’agit de faire en sorte que l’ensemble des établissements d’enseignement supérieur publics de notre pays, bénéficie de l’ensemble des ressources humaines, qu’elles soient contractuelles ou fonctionnaires, recrutées et mises à son service par l’Etat », explique la porte-parole de l’exécutif, Yawa Kouigan.
Pour le gouvernement qui s’est doté au cours des dernières années d’une Loi d’orientation de l’enseignement supérieur et d’un système de recherche et de valorisation de la qualité, il s’agit de faire travailler toutes les ressources humaines de façon équitable.
« Il a été relevé que des enseignants du supérieur, faute de sollicitations suffisantes, n’effectuent pas de volume horaire important, alors que d’autres universités en ont besoin », a poursuivi la ministre de la communication.
Pour rappel, le Togo dispose actuellement de deux universités principales, à Lomé et à Kara. Une troisième est projetée à Datcha, et devrait bientôt sortir de terre.