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Actualités internationales 2023 : année de conflits

Publié le mardi 16 janvier 2024  |  Agence de Presse Togolaise
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© Autre presse par DR
Action du chef d’Etat togolais
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Le premier événement marquant de l’année 2023 a été la libération, dès le 6 janvier, de 49 soldats ivoiriens arrêtés au Mali. Cette libération a été possible grâce aux efforts diplomatiques du chef de l’Etat togolais, Faure Essozimna Gnassingbé. Le président Gnassingbé disait alors : « je me réjouis de la mesure de grâce présidentielle accordée par son excellence, le Colonel Assimi Goïta, président de la transition malienne aux 49 soldats ivoiriens arrêtés à Bamako le 10 juillet 2022 ». Cette action du chef d’Etat togolais a été positivement appréciée par ceux qui étaient épris de paix dans la sous-région ouest-africaine.

La persistance du terrorisme dans certains pays de l’Afrique de l’Ouest avec des attaques armées conduisant à des pertes en vies humaines, a engendré des prises de pourvoir militaires.
Au mali les groupes armés signataires de l’accord d’Alger et la junte militaire étaient dans une tension sans cesse croissante. Malgré la présence des soldats de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), les tensions se sont poursuivies de sorte qu’en 2023 la transition au Mali n’a pas cédé la place à un régime issu d’élection.

A côté du Mali, au Burkina Faso, la situation de trouble politico-militaire qui a porté en 2022 le capitaine Ibrahim Traoré au pourvoir s’est perpétuée jusqu’en 2023, sur fond de crise diplomatique avec la France, son ancienne métropole.

Dans la même zone, plus précisément au Niger une junte militaire composée des éléments de la garde présidentielle a déposé le président Mohamed Bazoum après l’avoir séquestré dans le palais présidentiel. C’était le 26 juillet 2023. Ainsi, la Guinée, le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont vécu dans une instabilité politique et diplomatique.

Les effets des coups d’Etat

Sur le plan diplomatique, les relations de ces pays avec l’occident, surtout la France ont connu des perturbations qui ont conduit par exemple à l’expulsion brutale de l’ambassadeur de France au Niger et des ruptures de relations économiques et commerciales. Les rappels répétés au retour à l’ordre constitutionnel par la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) n’ont pas été respectés. Ce qui a conduit à la fermeture des frontières de certains pays de la zone ouest-africaine avec ses pays. Plus encore, des sanctions ont été prises par la CEDEAO contre les chefs d’Etat de la Guinée, du Mali, du Burkina Faso et du Niger. Au 64e sommet de la CEDEAO tenu le 10 décembre à Abuja au Nigéria, les sanctions contre le Niger ont été maintenues.

En Afrique centrale, le Gabon a été aussi victime d’un coup d’Etat le 30 août 2023. C’était dans un contexte de contestation des résultats de l’élection présidentiel qui a réélu le président Ali Bongo, destitué à la suite du coup d’Etat.

Hors d’Afrique

La guerre entre la Russie et l’Ukraine bat toujours son plein. Cette guerre qui a commencé depuis le début de l’année 2022 continue de causer des dégâts matériels, la destruction des infrastructures industrielles et sociales, des pertes en vies humaines, et des déplacés. Cette guerre a entrainé d’autres Etats comme les Etats Unis d’Amérique, la France et certains pays de l’Europe à soutenir chacun son camp. Des tentatives de règlement diplomatique ont échoué, même au niveau des Nations Unies

Le 7 octobre 2023 le Hamas (Palestine) a attaqué l’Israël. Il a annoncé avoir tiré plus de 5000 roquettes depuis la bande de Gaza vers Israël en l’espace de 20 minutes. Cette guerre qui continue ses affres a fait de nombreuses victimes civils, militaires et des otages avec destruction de nombreuses infrastructures et des habitations.

Une communauté internationale impuissante face au fiasco

Dans cette atmosphère de guerres et de coups d’Etat, il semble que la voix de la communauté internationale n’a plus aucun effet. Elle s’étouffe.

Par rapport à la situation au Sahel, le Mali et le Burkina Faso ont signifié à la CEDEAO et à la France que toute intervention militaire contre l’un de ces pays (Mali, Burkina Faso et Niger) s’assimilerait à une déclaration de guerre contre les trois Etats. Ces trois pays ont signé une alliance défensive du nom d’Alliance des Etats du Sahel (AES) pour exprimer leur solidarité commune de défense et de coopération.

Du côté de l’Israël, les appels sans cesse renouvelés de l’ONU, des institutions de protection et de défense des droits de l’homme pour l’arrêt de la guerre ou un cessez-le-feu n’ont pas été entendu. Ainsi, des morts et des déplacés se comptent par milliers. Alors on peut se demander si la communauté internationale n’est plus qu’une caisse de résonnance ou l’ombre d’elle-même. Car, si la philosophie de l’ONU à sa création est de faire régner la paix ; et si elle n’est plus écoutée, de quoi auront désormais peur des belligérants ? Est-ce que la communauté internationale doit redéfinir ses priorités ?

La solution aux conflits se trouve dans les cœurs des hommes. C’est pourquoi l’humanité dans son ensemble doit s’investir pour armer les cœurs des hommes pour lutter la pour la paix.
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