Afagnan – Dix-huit prestataires des ministères relevant de la santé, de la sécurité, de l’action sociale, de l’Education et des organisations de la société civile de la préfecture de Bas Mono ont renforcé leurs capacités pour une meilleure couverture des services du 15 au 16 janvier à Afagnan.
Cette activité est à l’actif de l’ONG la Colombe dans le cadre de son projet de Promotion et protection des droits et égalités (PPDE) des genres au Togo (Régions Maritime et Kara). Elle est financée par l’Union Européenne à travers Care International.
L’objectif est de renforcer les capacités des prestataires de services sur les mécanismes communautaires et institutionnels de lutte contre les Violences basées sur le genre (VBG) en vue de l’amélioration de la qualité des services de prévention, de protection et de promotion des droits de la femme.
Les participants ont été instruits sur les concepts de VBG : les différentes formes, les causes et les conséquences, les mécanismes de détection de la situation de violences sexistes et sexuelles et comment réagir face à un agissement sexiste et sexuel. Ils ont également été édifiés sur les mécanismes de prise en charge psychologique, médicale et juridique.
Le secrétaire général de la préfecture de Bas Mono, Edoh Komlanvi a salué cette initiative de la Colombe qui s’inscrit dans la droite ligne de la politique du gouvernement. Il a souligné que les violences contre les femmes constituent des violations des droits humains les plus répandus dans le monde et pourtant les moins reconnus.
Le formateur Djafala Lamina a fait savoir que l’accueil des victimes des VBG est nécessaire pour la prise en charge en vue de les mettre en confiance. A son avis, la prise en charge psychologique reste un défi à relever, d’où l’importance d’une sensibilisation des parties prenantes de façon active pour lutter contre le phénomène.
L’animatrice de projet de l’ONG la Colombe à Afagnan, Abaya Ami Kafui a relevé les objectifs du projet qui visent à promouvoir l’équité et l’égalité du genre, l’autonomisation des femmes ainsi que leur participation effective à la prise de décisions à tous les niveaux du processus de développement au Togo. Il est également question de renforcer le rôle de la société civile dans la promotion et protection des droits des femmes et l’égalité du genre, a-t-il conclu.