Politique : Décès de Logo Hilaire Dossouvi, l’un des "pionniers" de la lutte démocratique au Togo

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Publié le lundi 17 mars 2014 | Savoir News

© Autre presse par DR
Dossouvi Hilaire Logo, figure majeure de la marche du Togo vers la démocratisation.

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Hilaire Logo Dossouvi, l’un des "pionniers" de la lutte démocratique au Togo est décédé vendredi dernier au Centre Hospitalier et Universitaire (CHU) Sylvanus Olympio de Lomé d’une crise cardiaque à l’âge de 56 ans, a rapporté lundi la presse togolaise.

Hilaire Logo Dossouvi faisait partie des jeunes arrêtés en 1990, pour avoir distribué des tracts. Leur procès (ils étaient au total 3) le 5 octobre 1990 a entraîné le plus grand soulèvement populaire qu’a connu le Togo.

"Etudiant à l’université du Bénin (actuelle université de Lomé) dans les années 80, il faisait partie des rares téméraires et audacieux qui ont eu le courage d’affronter le régime d’Eyadéma. Il faisait partie de ceux qui dénonçaient les dérives du pouvoir à travers ces tracs qu’ils faisaient ventiler nuitamment dans les rues de Lomé", écrit le quotidien Forum de la Semaine.

"Cette audace lui a coûté la prison et le procès historique du 5 octobre 1990, date qui a marqué le début de l’ère démocratique au Togo", souligne le journal.

Parti en exil au Canada, Hilaire Logo Dossouvi est rentré au bercail, après le décès du général Gnassingbé Eyadéma, en février 2005.

Pour le Bi-Hebdomadaire Le Correcteur, Hilaire Logo Dossouvi est « mort dans l’anonymat ».

"Journaliste à l’Agence Togolaise de Presse (ATOP) depuis quatre ans, M.Dossouvi était malade depuis quelques temps et a dû subir des soins à l’étranger. Mais visiblement, il ne s’est pas remis de ses ennuis de santé et a tiré sa révérence dans l’anonymat", précise le journal.

"Landerneau politique togolais : L’icône du 5 octobre 1990, Hilaire Logo Dossouvi n’est plus !", affiche le quotidien privé Liberté.

Après avoir rappelé son parcours politique ces dernières années, le journal affirme : "(…) la contribution de l’homme à l’instauration de la démocratie, cet idéal derrière lequel notre pays court depuis un quart de siècle, mériterait d’être reconnu à sa juste valeur. Paix à son âme".

Edem Etonam EKUE

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