L’Institut Tamberma pour la Gouvernance (ITG) a récemment dévoilé les résultats d’une étude approfondie sur la scène politique togolaise, offrant ainsi un éclairage significatif sur le paysage politique local.
Selon cette analyse, parmi les 28 partis politiques actifs au Togo, seuls cinq ont connu l’alternance depuis leur création, comprenant l’ADDI, le CAR, la CDPA, la CPP et le PDP. Des avancées notables ont été constatées en matière de régulation des activités politiques, notamment à travers des textes tels que la charte des partis politiques, la loi sur le financement public des partis, le code électoral, la loi sur la décentralisation et les libertés locales, la loi sur le statut de l’opposition, ainsi que la loi régissant la liberté de réunion et de manifestation pacifiques publiques.
Toutefois, l’étude met en lumière les défis internes auxquels font face les partis tels que les crises et la faible opérationnalité de leurs sièges. De plus, elle souligne le manque de formation des militants et recommande des mesures réglementaires pour les mouvements politiques non partisans.
Les recommandations incluent également le renforcement du financement public des partis, l’adoption de la parité, la résolution des conflits internes, et la promotion d’un code de bonne conduite.
Ces suggestions semblent être bien accueillies par les parties concernées.