Amnesty International déplore le développement des discours haineux et la diffusion de fausses informations sur les réseaux sociaux.
Une situation qui n’est pas nouvelle.
'Nous avons remarqué que dans la région de Kpendjale, située dans les Savanes, cette problématique prend une dimension palpable et affecte directement les communautés locales', a déclaré lundi Adjevi-Zan Lassey, coordinateur d’Amnesty au Togo.
Cette zone, frontalière du Burkina-Faso, a été à plusieurs reprises victime d’attaques terroristes.
Les organisations djihadistes, qui savent utiliser WhatsApp, Facebook, Instagram ou Tik Tok, tentent d’influence les populations locales, principalement les jeunes.
‘Il ne faut surtout pas sous-estimer leur pouvoir de nuisance’, explique M. Lassey.
Les autorités togolaises ne restent pas les bras croisés. Les services de renseignement suivent de près ce qui se passe sur les réseaux.