Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article
Économie

Forum panafricain sur le financement de l’adaptation au climat : Les participants réfléchissent sur la modélisation climatique et les régimes de micro-assurance en agriculture climato-intelligente

Publié le mercredi 7 fevrier 2024  |  Agence de Presse Togolaise
Forum
© Autre presse par DR
Forum panafricain sur le financement de l’adaptation au climat : Les participants réfléchissent sur la modélisation climatique et les régimes de micro-assurance en agriculture climato-intelligente
Comment


Lomé, L’initiative pour l’Adaptation de l’agriculture africaine (AAA) en collaboration avec l’Initiative d’adaptation pour l’Afrique (IAA) et Sustainable Solutions for Africa (SSA) organise du 6 au 8 février à Lomé, le Forum panafricain 2024 sur la mobilisation et la structuration du financement pour l’adaptation climatique.

Les travaux de cette édition s’articulent autour du thème la « Modélisation climatique et les régimes de micro-assurance en agriculture climato-intelligente ». Cette rencontre s’inscrit dans la mise en œuvre du projet « Soutien au leadership africain en matière d’adaptation au changement climatique » porté par l’IAA. Elle connait la participation des représentants des Autorités nationales désignées (AND) de 23 pays africains et des points focaux du Fonds Vert pour le Climat (GCF) ainsi que ceux de l’initiative AAA.

L’objectif de ce projet est d’accroitre l’engagement politique et financier en faveur du changement climatique par les gouvernements et les donateurs de l’Union africaine (UA), l’accès au financement climatique dans les pays africains. Il s’agit aussi favoriser l’engagement volontaire pris par ces pays africains afin d’accélérer la mise en œuvre de leurs Contributions déterminées au niveau national (CDN).

Spécifiquement, il est question de faire progresser le développement et l’opérationnalisation des plans d’investissement dans l’agriculture intelligente face au climat (CSAIP) en Afrique. Les discussions permettront d’explorer les différentes sources pour le financement climatique pour élaborer ces plans et identifier les instruments financiers les plus appropriés. Elles portent également sur les résultats de la 28ème Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) à Dubaï, en particulier sur la perspective du Fonds et du mécanisme pour les pertes et dommages et sur l’examen du rôle de la modélisation climatique et des systèmes de micro-assurance dans l’agriculture intelligente face au climat.

Les travaux sont aussi axés sur les contours, défis et perspectives de la micro-assurance agricole climatique en Afrique ; la modélisation climatique et agronomique, progrès dans les pays de la readiness AAI ; et l’étude de cas et expérience pays sur l’assurance climatique. Les participants vont aussi mettre à jour les activités et le plan de l’IAA pour 2024. Dans l’agenda de cet événement, il est prévu une visite de terrain et un évènement social

Formation sur la gestion des risques climatiques

Le forum de 2024 fait belle part à un atelier de formation sur la gestion des risques climatiques et l’assurance-récolte basée sur les conditions météorologiques pour les décideurs africains. Les systèmes de surveillance et de prévision des cultures font donc partie intégrante du forum avec un accent sur les solutions d’assurance indicielles innovantes. Ce forum se penche sur les solutions à ces défis qui entendent favoriser une meilleure compréhension des solutions potentielles et tracer collectivement la voie vers un avenir agricole plus durable et résilient au climat pour le continent.

Le coordinateur de l’IAA, l’ambassadeur Seyni Nafo a relevé que l’agriculture africaine est une agriculture qui dépend fondamentalement des phénomènes naturels, notamment de la pluviométrie. « Actuellement, la grande majorité des pays africains dépend de ces phénomènes. Au nord c’est une sècheresse pour tout le Maghreb, une sècheresse de plus de 40 ans. Quand on vient dans le Sahel c’est beaucoup d’instabilité dans tout le système pluviométrique et au sud quand on descend encore un peu plus bas, c’est une baisse agricole. Toute la question de la modélisation du phénomène c’est pour donner des outils et instruments non seulement aux agriculteurs mais aussi, aux ministères en charge de la planification et d’élaborer des politiques agricoles afin qu’ils fassent une meilleure prévision et de pouvoir mieux se prémunir et l’assurance sert à ça justement », a-t-il expliqué.

L’ambassadeur a précisé que « d’un côté vous avez les instruments de mesures qui permettent d’avoir une meilleure connaissance de ce qui va arriver et de l’autre côté, vous avez des instruments financiers qui vous permettent de se prémunir contre ces risques ou menaces. C’est un élément important dans la mobilisation des ressources parce que vous avez plusieurs types de ressources à mobiliser et plusieurs instruments. Pour nous, entant qu’Initiative africaine de l’adaptation et Initiative d’adaptation de l’agriculture africaine, on veut donner ces deux outils à nos pays à savoir des outils de connaissances pour mieux prédire et comprendre comment les changements climatiques vont avoir un impact sur l’agriculture qui est le domaine le plus important. La grande majorité de la population vit d’une agriculture de subsistance et c’est le secteur qui va être le plus impacté ».

Lomé, la capitale togolaise avait abrité pour la première fois, ce Forum en mai 2023.

ATOP/TD/DHK
Commentaires