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Kloto/l’exode rural et ses conséquences : des populations appelées à une prise de conscience face au phénomène

Publié le vendredi 16 fevrier 2024  |  Agence de Presse Togolaise
Kloto/l’exode
© Autre presse par DR
Kloto/l’exode rural et ses conséquences : des populations appelées à une prise de conscience face au phénomène
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Ces deux campagnes de sensibilisation ont été initiées par l’association Petite sœur à sœur (PSAS). C’est un volet du projet « Amélioration des conditions de vie et de la santé des filles et des jeunes femmes vulnérables et leurs familles » mis en œuvre grâce à l’appui de l’Action medeor et du ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ).
L’objectif est d’éveiller la conscience de la population, surtout les jeunes et d’attirer l’attention des parents sur les dangers et les conséquences de l’exode rural dans la société. Il est également question de solliciter la contribution de ces populations pour l’identification de stratégies devant permettre de mettre fin à ce phénomène. C’est aussi une occasion d’exhorter la jeunesse à rester dans son milieu afin de s’impliquer dans les travaux communautaires et à participer au développement de sa localité.

Des sketchs du groupe PSAS sur l’exode rural et ses conséquences ont permis de mieux éclairer l’assistance sur les dangers et les conséquences du phénomène.

L’assistante en suivi-évaluation à PSAS, Mme Edwige Akossiwa Kékéssi animatrice de la séance, a souligné que ce phénomène prend de l’ampleur dans les milieux ruraux où les jeunes fuyant la misère et la pauvreté migrent vers les grandes villes. Elle a rappelé les conséquences de ce phénomène, soulignant que les victimes s’exposent souvent aux maladies et infections sexuellement transmissibles, au VIH/SIDA, à la prison, à la délinquance avec ses corolaires tels que la drogue, la criminalité, le vol, la prostitution, la perte de l’estime soi et de la confiance en soi, la peur et la mort. Mme Kékéssi a invité les autorités et les parents à réfléchir aux solutions pour endiguer le fléau. Entre autres solutions, elle a proposé la construction et la création des lieux de loisirs, des centres de formation et des infrastructures d’épanouissement des jeunes.

La directrice exécutive de PSAS, Mme Ama Yawo-Akototsè a demandé aux parents d’assumer leurs responsabilités vis-à-vis de leurs enfants sur tous les plans. Aux jeunes souvent victimes, la directrice de PSAS a signifié que leur bonheur se trouve souvent dans leur milieu, et qu’il suffit seulement d’entreprendre avec courage et détermination pour y arriver.

PSAS est une association qui œuvre pour la santé et le bien-être des jeunes filles vulnérables. Elle vise la promotion d’une éducation sexuelle saine et responsable chez les jeunes filles vulnérables, la facilitation de l’accès aux soins de santé aux enfants et aux jeunes filles vulnérables ; la lutte contre la prostitution et la dépravation des mœurs et protége les droits des enfants. ATOP/AYH/BA
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