Quand ton adversaire te frappe en espérant que tu pleures, il ne faut pas pleurer. JP Fabre est tombé dans le piège du voisin d’en face
Parfois, quand je commente les actions d’autres leaders de l’opposition, certains m’accusent de diviser l’opposition. D’abord qui suis-je pour le faire ? Ensuite, c’est ignorer la genèse de notre engagement politique.
En 2012, nous sommes entrés en politique pour faire la politique autrement. Le autrement s’adressait plus à nos aînés de l’opposition, qui selon nous n’avaient pas utilisé les bonnes méthodes pour réaliser l’alternance. Nous avons, entre 2012 et 2014, essayé de changer les choses de l’intérieur (coalition arc-en-ciel, cap2015…) sans succès et nous avons choisi de tracer notre voix.
En réalité, l’union de l’opposition, souvent brandie comme la condition sine quanon de la victoire, n’a jamais démontré son efficacité. Cependant, depuis 2019 et la modification constitutionnelle impliquant les deux tours aux élections présidentielles, la dynamique de l’élection présidentielle a changé. L’union de l’opposition n’est plus une fatalité. Cette nouvelle donne encourage les candidatures multiples au premier tour au sein de l’opposition, quitte à s’unir derrière celui qualifié au second tour.... suite de l'article sur Autre presse