Kpalimé, Une vingtaine de producteurs et transformateurs des produits agricoles et agroécologiques de Kloto dont 30% de femmes, participent les 21 et 22 février sur le site de la ferme pédagogique de l’ONG CADR à Kuma-Konda dans la commune Kloto 3, à un atelier de formation sur l’emballage, l’étiquetage, la publicité et l’hygiène dans la manipulation des produits à mettre dans la bouche.
Cette formation permettra aux participants de mieux présenter leurs produits et satisfaire l’exigence de plus en plus élevée des consommateurs.
Initié par le Centre d’Action pour le Développement Rural (CADR), sur financement du Mouvement SUN Mondial à travers « Save The Children United Kingdom », cet atelier est une composante du projet « Appui à l’amélioration de la qualité nutritionnelle des aliments, à travers l’adoption de l’agroécologie dans un contexte de changement climatique au Togo ». Ce projet se veut à terme grâce à l’adoption des pratiques agroécologiques, d’améliorer la qualité nutritionnelle des aliments.
Les formateurs vont échanger avec les participants sur les avantages d’une bonne présentation (emballage, étiquetage) d’un produit ; les instruire sur l’hygiène et assainissement dans la manipulation des produits agroalimentaires. Ils vont aussi leur montrer la nécessité de la publicité dans la vente des produits biologiques sur les marchés locaux et réaliser des exercices pratiques avec eux sur la confection des emballages en papier, en plastique et des étiquettes.
Pour le directeur exécutif de CADR, Maxwell Evenunye Kumessi, la transformation agroalimentaire permet d’ajouter de la valeur aux produits agricoles. Cependant, précise-t-il, les transformateurs n’ont pas toujours les compétences nécessaires pour présenter de la meilleure manière, leurs produits aux consommateurs, ou même quand ces produits sont bien présentés, la publicité et le marketing pour faire connaitre ces produits font défaut. « C’est pourquoi l’étiquetage des produits permettant aux consommateurs de connaitre et distinguer un produit d’un autre, d’avoir des informations sur les caractéristiques des denrées alimentaires sont importants dans la présentation des produits agroécologiques », a fait remarquer M. Kumessi.
Le directeur a expliqué que depuis le champ jusque dans l’assiette du consommateur, l’aliment subit des transformations qui peuvent parfois être sources de maladies pour le consommateur. « On dit souvent que l’aliment doit être une nourriture et non un poison pour le consommateur. Aujourd’hui les gens partent d’alicaments. Un aliment qui doit être source de nutrition. Mais malheureusement ce n’est plus le cas », s’est-il indigné. Il a invité les participants à prendre soin des aliments à travers la pratique d’une bonne hygiène alimentaire, la conception des emballages et la publicité.
M. Kumessi a remercié les partenaires notamment le Mouvement Sun mondial, à l’ONG Save the Children à Londres en Angleterre qui ont rendu possible cette formation.