Vogan, L’association Petite Sœur A Sœur (PSAS) a sensibilisé la population du canton d’Akoumapé (commune Vo 4) sur l’exode rural, le mardi 20 février.
Axée sur le thème « l’exode rural », cette activité se situe dans le cadre de l’exécution du projet « Amélioration des conditions de vie et de la santé des filles et des jeunes femmes vulnérables et leurs familles ». Elle est financée par Aktion Medeor et le ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (AM BMZ).
L’objectif est de sensibiliser les parents et les jeunes ruraux sur la problématique du phénomène de l’exode rural. Il s’agit également de les entretenir sur les conséquences de l’exode rural et la manière dont ils peuvent se prendre pour protéger les jeunes contre les migrations à risques.
La secrétaire de direction, Mme Nwokocha Abla Victoria et la sage-femme, Mme Djinso Akpéné de l’association PSAS ont présenté leur institution et ses domaines d’intervention, sa mission et ses objectifs. Elles ont également entretenu leurs interlocuteurs sur les causes de l’exode rural, notamment le travail mal rémunéré, la précarité, la misère dans les milieux ruraux, le manque d’emploi, d’infrastructures modernes. Elles se sont appesanties sur les conséquences néfastes de ce phénomène tant sur le plan de la santé des jeunes filles et garçons que sur le développement des communautés notamment la prostitution, les Maladies Sexuellement Transmissibles (MST), le VIH/SIDA, les grossesses non désirées. Les communicatrices ont fait comprendre à l’assistance qu’il faut éviter de se faire des illusions en croyant que le bonheur se trouve seulement dans les grandes villes. Elles ont convié les parents à mieux encadrer les enfants en leur prodiguant de bons conseils afin qu’ils se comportent bien dans la vie.
Le chef du canton d’Akoumapé, Togbui Kouessi Vidjro Akouma X a remercié l’association pour cette sensibilisation qui éclaire davantage les populations sur les risques de l’exode rural. Il a exhorté la population à appliquer les conseils prodigués et à partager les informations reçues avec les absents.
Un sketch sur le thème, des questions-réponses et la distribution des dépliants ont mis fin à cette séance de sensibilisation dans la localité.