Bassar, Deux sessions de formation de soixante leaders communautaires (trente par session) sur le genre transformateur, l’inclusion économique et l’autonomisation des femmes ont eu lieu les 21 et 22 février respectivement à Bassar et à Kabou.
Organisées par la Ligue Togolaise des Droits des Femmes (LTDF) basée à Lomé, ces formations s’inscrivent dans la mise en œuvre du « Projet d’Alphabétisation et de renforcement des initiatives économiques des femmes vulnérables de Haho et de Bassar ». Ce projet est initié et mis en œuvre par le Club des Amis des Enfants (CAE) basé à Notsé, la LTDF et l’ONG Belle porte ADIPH. Il est financé par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) dans le cadre de l’appel à projet « La Francophonie avec Elle ».
Ces sessions visent à renforcer le leadership, l’inclusion et la participation effective des femmes aux initiatives de développement communautaire et communal. Il s’agit également de sensibiliser ces leaders communautaires sur les violences basées sur le genre, l’importance de la participation des femmes aux actions de développement communautaire et sur la notion de leadership féminin.
Au cours des travaux, les participants ont été outillés sur le concept de genre transformateur, l’inclusion et l’autonomisation socioéconomique des femmes, les violences basées sur le genre et le leadership féminin.
Ces rencontres ont regroupé à Bassar comme à Kabou des représentants de la l’administration communale, des chefs traditionnels, des leaders religieux, des représentants des associations de femmes et de jeunes, des comités d’alphabétisation, des ONG intervenant dans la promotion de la femme, des membres des Comités de développement de quartiers (CDQ).
La présidente de la LTDF, Mme Assibi Napoé a indiqué que ces formations font partie d’une bactérie d’activités prévues par sa structure qui a pour finalité d’amener les acteurs de développement à accompagner et soutenir les femmes vulnérables en vue de leur autonomie et participation active au développement local. « La femme est la clef du développement de la société, tant qu’elle restera vulnérable, c’est toute la population qui sera vulnérable. C’est pourquoi, on doit impliquer la femme dans tout projet de développement que ce soit au niveau de la cellule familiale, du quartier et de la commune », a signifié Mme Assibi.
Le directeur exécutif de CAE, Waki Koutchoou a invité tous les acteurs de développement à s’impliquer activement pour faire sortir les femmes vulnérables de leur état de vulnérabilité en vue d’un développement inclusif.
Deux sessions du même genre regroupant 40 participants ont eu lieu en janvier dernier à Notsé pour les mêmes objectifs.