Au même titre que le droit à l’information, à la santé, à l’éducation, les citoyens doivent pouvoir bénéficier du droit à l’alimentation. C’est dans ce cadre que l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) vient de lancer un nouveau programme au Togo.
Doté d’un budget de 392.000 dollars et dénommé ‘Promotion du droit à l’alimentation et de la bonne gouvernance autour de la sécurité alimentaire’, il doit permettre au gouvernement d’assurer une coordination efficace entre l’ensemble des acteurs de la filière agricole. Le projet vient s’intégrer au PNIASA, le Programme national d'investissement agricole et de la sécurité alimentaire.
Antonio Isaac Monteiro, le représentant de la FAO au Togo, explique dans l’entretien qui suit que la philosophie d’un tel projet est d’aider le gouvernement à assurer la sécurité alimentaire.
Republicoftogo.com : Que recouvre la notion de droit à l’alimentation ?
Antonio Isaac Monteiro : Il faut sensibiliser et faire comprendre aux populations l’importance de bien se nourrir et d’avoir la capacité de produire pour assurer le minimum vital et éviter ainsi la vulnérabilité.
Une fois que cette dimension du droit à l’alimentation est intégrée, les populations doivent se prendre en charge pour assurer la sécurité alimentaire.
Republicoftogo.com : Le Togo a atteint l’OMD1*. Dans ces conditions, l’appui de votre organisation est-il utile ?
Antonio Isaac Monteiro : Le Togo est sur une bonne voie dans ce domaine. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle la FAO a répondu très rapidement aux sollicitations du gouvernement. Le pays a fait des efforts remarquables dans le domaine de la sécurité alimentaire.
Depuis 5 ans, le Togo connaît un excédent céréalier. Mais il est important de poursuivre afin de parvenir à un taux de 100%.