Les programmes de formations qui constituent le soubassement des enseignements aux niveaux préscolaire et primaires sont vétustes. Ils sont donc en déphasage avec les réalités de l’époque actuelle.
De nouveaux curricula d’enseignements préscolaire et primaires sont conçus pour corriger ce dysfonctionnement tant décrié par les acteurs du système éducatif togolais.
De nouvelles orientations y sont dégagées : approche curriculaire, entrée par les compétences, pédagogie de l’intégration pour prendre en compte l’ensemble des paramètres susceptibles d’améliorer la qualité de l’éducation et faire face aux flux de nouvelles connaissances avec la mondialisation et l’accélération de la technologie.
Un tas d’atouts vantés par le ministre togolais des enseignements primaires et secondaires, à l’ouverture des travaux consacrés à la validation de ces nouveaux programmes d’enseignement au préscolaire et au primaire.
Ces curricula pertinents, poursuit le commissaire du gouvernement aux affaires scolaires, ‘’sont en lien avec les réalités économiques et socioculturelles du pays qui prennent en compte les problèmes émergeants du monde contemporain à savoir l’éducation à la paix, l’équité de genre, la lutte contre le VIH/SIDA, la protection de l’environnement , l’éducation à la citoyenneté, la parenté responsable, la prévention des catatrophes naturels, etc....’’
‘’La réforme curriculaire au Togo est axée sur l’approche par les compétences et a pour objectif principal la rentabilisation du sous système préscolaire et primaire en termes d’accès équitable, de mobidité scolaire et d’achèvement de cycle’’, a –t-il renchéri .
Ce qui témoigne d’un début d’intérêt que les autorités togolaises commencent à porter sur l’enseignement au Togo. Il n’y a cependant pas que les changements de curricula de formation à ces niveaux qui vont redorer le blason du secteur éducatif dans le pays, même s’ils ont été élaborés par des équipes d’inspecteurs, de conseillers pédagogiques, et d’instituteurs sous l’encadrement d’experts techniques tant nationaux qu’internationaux.
L’autre aspect et le vrai à aborder illico presto, c’est l’amélioration de la situation salariale des acteurs de ce secteur longtemps exposés à la précarité sans mesures d’accompagnement, malgré la longue crise qui a secoué le pays pendant plus d’une quinzaine d’années.
L’efficacité de tout secteur éducatif dépend aussi bien de la mise à jour des programmes de formation que de l’entretien des ressources humaines qui y sont déployés ; sinon on aura tout simplement versé de l’eau dans le dos d’un canard au moment où les revendications des enseignants n’ont entièrement pas été satisfaites.
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