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Agriculture: Vers une harmonisation des prix des produits vivriers et un plan de développement des infrastructures et capacités de l’ONAF
Publié le mardi 18 mars 2014  |  icilome




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Togo - Du 18 au 20 Mars 2014, se déroule un atelier de validation des études sur le renforcement du cadre juridique et institutionnel sur la commercialisation des produits vivriers au Togo et la mise en place d’un plan de développement des infrastructures et des capacités de l’Office national des abattoirs et frigorifiques (ONAF). C’est les locaux du Centre FOPADESC à Agoè qui accueillent les travaux de cet atelier, une initiative du ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche.

Le document soumis à validation, est un document de 140 pages plus 19 pages d’annexes et sera décortiqué par les participants issus de divers secteurs de l’agriculture et de la société civile, afin d’apporter leur contribution pour la validation du document.

Les études visent à atteindre un objectif : contribuer à assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle de la population togolaise, en améliorant son accès aux viandes, aux produits halieutiques et aquacoles d qualité. Aussi visent-ils à promouvoir la commercialisation des produits vivriers au travers d’un cadre juridique et institutionnel approprié.

Lors de cet atelier, les participants seront situés avec la présentation du rapport d’étude sur la commercialisation des produits vivriers : généralité et résultat du diagnostic ; la présentation du rapport d’étude sur la commercialisation des produits vivriers : plan d’action. Ils auront à suivre la présentation d’étude pour la mise en place d’un plan de développement des infrastructures de l’ONAF à l’échelle nationale etc.

Pour EWOVI Kêbi, Vice-président du Bureau national des chambres d’agriculture régionale du Togo (BNCRA), cet atelier est la bienvenue. Selon lui, le plus qu’apportera ce document, c’est que, avec les textes juridiques qu’on aura à proposer et le plan d’action qui sera validé, nous aideront à aller vers la structuration, l’organisation pour pouvoir explorer d’autres marchés

"Nous pensons que, cet atelier va nous conduire à rentrer en négociation avec les partenaires", a confié aux journalistes, M. EWOVI Kêbi

En ouvrant les travaux de l’atelier, le Col Ouro-Koura Agadazi en charge du ministère de l’agriculture, a essayé de peindre le tableau sur la situation actuelle dans la relance du secteur agricole au Togo. Malgré les efforts des autorités togolaises, force est de constater que, en dehors des filières traditionnelles café-cacao, la filière vivrière n’est pas organisée voire structurée. Au niveau de l’ONA, le constat est pareil : les infrastructures sont devenues vétustes et obsolètes. Car, le secteur de l’ONAF n’a jamais été objet d’aucune restauration ni de remise aux normes d’hygiène et de sécurité.

Pour le Col Agadazi, seul un environnement institutionnel adéquat pourrait permettre à l’émergence d’un secteur agricole dynamique.

"Nous nous attelons à développer plusieurs dispositifs pour assurer : l’approvisionnement et la distribution des engrais et autres intrants agricoles ; la commercialisation des produits vivriers ; la promotion de chaines de valeur dans les filières agricoles stratégiques", a laissé entendre le ministre Agadazi.

Le renforcement du cadre juridique et institutionnel sur la commercialisation des produits vivriers au Togo a pour objectif, de parvenir à la mise en place d’un cadre juridique et institutionnel adéquat de promotion de la commercialisation des produits vivriers sur la base d’un état des lieux de la situation existante alors que, la mise en place d’un plan de développement des infrastructures et des capacités de l’ONAF est de contribuer à assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle de la population en améliorant son accès aux viandes et produits halieutiques de qualité.
Il est indispensable de prendre un nouvel élan, en nous engageant sur des politiques et des stratégies partagées et bien définies qui faciliteront l’exploitation de nos immenses potentialités pour la croissance économique, a indiqué M.Agadazi, estimant que, le surplus du maïs devra être géré pour garantir un meilleur revenu aux producteurs.

"Notre ambition est d’arriver à connecter le producteur aussi petit soit-il au marché et lui permettre de vendre son produit à un prix rémunérateur", a précisé le ministre
Notons que le Togo a enregistré en 2011, un excédent céréalier d’environ 110.000 tonnes. En 2010, l’excédent était évalué à 90.000 tonnes. Des excédents de 2011, environ 8.000 tonnes de maïs seront vendus au Programme Alimentaire Mondial (PAM) pour un montant d'environ 1,8 milliard de F.CFA.

Rappelons que le Programme National d’Investissement Agricole et de Sécurité Alimentaire (PNIASA) - seul cadre de référence pour le gouvernement et les bailleurs de fonds en matière d’investissements agricoles au Togo. Il vise notamment à accroître les revenus des exploitants agricoles et à améliorer de façon durable les conditions de vie des ruraux, particulièrement des populations vulnérables, les femmes et les jeunes. Le PNIASA a pour objectif, la relance de l’agriculture togolaise pour lui permettre de mieux contribuer à la croissance d’au moins 6% et marque l’engagement du Togo à allouer au moins 10% de son budget public au secteur agricole. Les projets PASA, PADAT et PPAAO-Togo sont financés à hauteur de 112,5 millions de dollars (environ 56,2 milliards de FCFA) par plusieurs institutions : la BM, le FIDA, la BOAD, le BIDC.

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