Des acteurs de sécurité et de protection des réfugiés du Bénin, Ghana, Côte d’Ivoire et du Togo sont en réflexion sur les mécanismes visant à garantir la sécurité des Etats les 21 et 22 mars à Lomé.
Ce dialogue régional est organisé par le Haut-commissariat des nations unies pour les réfugiés en collaboration avec le ministère de la Sécurité et de la Protection civile.
L’objectif est de favoriser le dialogue intergouvernemental sur la manière dont les Etats respectent leurs obligations internationales en matière de protection des réfugiés tout en répondant aux préoccupations et priorités de sécurité nationale.
Les experts en sécurité et protection sociale vont identifier les défis concrets auxquels sont confrontés les Etats en matière d’asile dans le contexte sécuritaire actuel, de partager les bonnes pratiques et approches en vue d’harmoniser les points de vue. Ils vont approfondir les mécanismes visant à garantir la sécurité des Etats tout en accordant l’asile à aux réfugiés qui répondent aux critères de protection internationale.
Le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Calixte Batossie Madjoulba a salué la démarche entre les pays d’asile participants. Il a formulé le vœu que ce dialogue soit le début d’une série de concertations et d’actions entre ces acteurs pour renforcer l’environnement de paix et de sécurité prônés par les chefs d’Etats de ces pays et de rester solidaires avec les personnes qui fuient les persécutions dans leur pays d’origine.
Le représentant spécial adjoint par intérim du secrétaire général pour de l’Afrique de l’ouest et le Sahel, Khassim Diagne a indiqué que le renforcement de la coopération entre ces Etats et les partenaires est essentielle pour une grande mobilisation de toutes les énergies dans une meilleure coopération de tous les intervenants.
Depuis 2012, la détérioration de la situation sécuritaire au Sahel central a entrainé le déplacement forcé de plus de 4 millions de personnes en Afrique de l’Ouest.
Ces mouvements de population se sont plus accrus au cours des dernières années en raison de la complexité du contexte sécuritaire dans certains pays voisins de la sous-région, dont le Burkina Faso.