Les différentes parties prenantes du projet : « Renforcement de la résilience et l’engagement des communautés pour prévenir et combattre l’extrémisme violent au Bénin, en Côte Ivoire, au Ghana et au Togo », ont participé à un atelier de validation de l’étude sur les chaînes de valeur viables et indicateurs de base au Togo dudit projet, les 26 et 27 mars à Kara.
Cet atelier à l’actif du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) à travers son programme de transformation de l’Afrique sur le corridor Atlantique, a regroupé quarante et un (41) acteurs impliqués des régions des Savanes et de la Kara.
L’objectif de la rencontre est de valider le rapport de l’étude sur les chaînes de valeur et l’évaluation des indicateurs de base de ce projet au Togo. Il s’agit plus spécifiquement d’apprécier les résultats de cette étude, d’apporter des amendements et d’enrichir le rapport avec de nouveaux éléments, avant sa validation et son adoption finale, puis d’élaborer un plan d’action de mise en œuvre des résultats de cette étude.
Cette étude d’évaluation des moyens de substance vise à identifier et évaluer les chaînes de valeur viables dans les six pays du projet dont le Togo, avec un accent sur les secteurs pertinents pour l’autonomisation socio-économique des jeunes à risque et des populations vulnérables dans des endroits spécifiques.
Les participants ont d’abord pris connaissance du contenu de ce rapport avant d’aller aux travaux en commission pour mieux apprécier les résultats de l’étude ; ils ont ensuite enrichi le rapport au cours des débats en plénière en apportant de nouveaux éléments, puis l’ont validé.
Le directeur régional de l’Agriculture de l’Elevage et du Développement Rural Kara, Dr. Bamazi Bitang a indiqué que ce projet est d’une importance capitale dans un contexte où les défis sécuritaires et socio-économiques sont nombreux et complexes. Il a fait savoir que l’étude sur les chaînes de valeur permet aux acteurs de mieux comprendre les dynamiques économiques et sociales qui sous-tendent les contextes et aussi de fournir des outils précieux pour concevoir de nouvelles stratégies efficaces afin de prévenir et de contrer cet extrémisme violent qui sape le développement économique et social des pays. Il a exhorté toutes les parties prenantes à tenir compte dans la mise en œuvre des résultats de cette étude, des bonnes pratiques et interventions pertinentes identifiées afin de renforcer la résilience des communautés dans la lutte contre ce fléau.
Pour M. Kombaté Yendoukoa, analyste de Programme au PNUD, son organisation travaille en étroite collaboration avec les pays partenaires, en leur apportant un soutien pour l’amélioration de leurs politiques, compétences en leadership et de leurs capacités partenariales et institutionnelles pour un développement inclusif et durable.
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