Le Togo occupe la 45e place mondiale dans la production de coton-graine et la 5e dans la sous-région ouest-africaine, selon une étude réalisée de l’Organisation des Nations Unies pour l’Agriculture (FAO).
Longtemps sinistré, la filière tente de rebondir avec la création en 2009 de la Nouvelle Société Cotonnière du Togo (NSCT), qui a succédé à la SOTOCO.
Les progrès sont patents, explique Kokou Djagni, le directeur général de la NSCT.
Le mécanisme de fixation des prix basé sur les cours mondiaux, l’implication des producteurs, la mise en place d’une inspection générale, la comptabilité analytique et un audit interne renforcé, participent à la relance.
En 2010-2011, la production était de 46.000 tonnes, elle devrait atteindre 110.000 tonnes lors de la campagne 2013-2014. D’ici 10 ans, Kokou Djagni table sur 200.000 tonnes annuels et la transformation locale d’au mois 10% de la production.
Le secteur cotonnier contribue à environ 4,3% au produit intérieur brut (PIB).