Le report des élections législatives et régionales au Togo, qui devaient initialement débuter le 4 avril, suscite des réactions diverses parmi les partis politiques du pays.
Jean-Pierre Fabre, chef de l'Alliance nationale pour le changement (ANC), qualifie cette annonce de "pure provocation", surtout alors que les députés arrivent à la fin de leur mandat.
Brigitte Adjamagbo-Johnson, coordinatrice de la Dynamique pour la Majorité du Peuple (DMP), exprime son indignation en qualifiant la situation de "surréaliste" et "inimaginable", soulignant que cela perturbe les programmes de campagne des partis.
Paul Dodji Apevon, à la tête des Forces démocratiques de la République (FDR), trouve cette décision à la fois "bizarre et inacceptable", regrettant que la révision de la constitution ne soit pas une priorité actuelle.
Pour ces politiciens, les débats constitutionnels pourront être menés par la prochaine Assemblée, remettant en question la nécessité et la pertinence du report des élections législatives et régionales.