Lomé– Le forum qui se tient les 4 et 5 avril à Lomé, a abordé une question cruciale actuelle, celle la sécurité alimentaire. Les panélistes ont échangé sur les meilleures pratiques liées à cette question et se sont accordé sur des mesures favorisant une croissance économique inclusive et durable.
La session a mis ensemble des experts en sécurité alimentaire comme Dr. Mabouba Diagne, vice-président, finance et corporate services (BIDC), Vikramaditya Ugbra, dierecteur génral à Exim Bank en Inde ; Dr. Ing. Oyétundé Djiwa, program officier, FAO-Togo ; et Geoffrey Nsofon, pivate sector engagement officer, sous la modération de Joseph Kwadwo Asenso, Phd. Ils ont soulevé les menaces qui pèsent sur la sécurité alimentaire dans la sous-région, notamment les phénomènes météorologiques défavorables, les perturbations de la chaîne d’approvisionnement, qui affectent l’approvisionnement en intrants essentiels, l’insécurité, l’absence de prix garantis pour les agriculteurs, le manque d’infrastructures de stockage et les perturbations générales du marché, entre autres.
Cette session a abordé également les discussions relatives au financement de projets et de programmes agricoles et agro-industriels. Les échanges ont porté aussi sur des projets sectoriels transversaux dans des domaines tels que la durabilité de la chaîne d’approvisionnement, la modernisation et l’expansion du secteur ainsi que la durabilité du marché.
Les panélistes après avoir identifié les défis et opportunités, ont proposé des solutions du point de vue des décideurs politiques et des praticiens. Il s’agit entre autres de mécaniser l’agriculture et la rendre attractive afin d’attirer les jeunes vers ce secteur ; de proposer et d’adopter les plans d’adaptation nationaux à long terme pour rendre l’agriculture plus résiliente au changement climatique ; promouvoir l’irrigation de l’agriculture ; pratiquer une agriculture respectueuse de l’environnement, une agriculture intelligente ou numérique ; favoriser un investissement privé sur tout au long de la chaîne de valeur.
Les techniciens du monde agricole, les partenaires financiers et les praticiens se sont accordés pour dire que l’Afrique de l’ouest, ou mieux toute l’Afrique dispose des potentialités que peuvent lui permettre de se nourrir et même nourrir tout le monde entier, du fait de la qualité se son sol, de ses ressources humaines et de ces atouts naturels.