Airtel, MTN, Vodaphone, Ooredoo, Orange, STC, Zain et Vodaphone ont annoncé leur volonté de partager leurs infrastructures de réseaux en Afrique et au Moyen Orient pour étendre leurs services aux zones reculées. Au-delà des motifs affichés, cette annonce révèle aussi les difficultés que connaissent les opérateurs télécoms sur le continent.
L'association GSM (GSMA), réunissant près de 800 opérateurs télécoms dans le monde, annonce que huit de ses membres, parmi les acteurs les plus importants des marchés d'Afrique et du Moyen Orient, ont prévu de développer le partage de leurs infrastructures de réseaux. Cette décision fait suite à une concertation organisée durant le Congrès mondial des télécoms de Barcelone en février dernier.
Leaders
Cette démarche est appuyée par Christian de Faria, directeur général Afrique du groupe indien Bharti Airtel, d'Ahmad Julfar, directeur général du groupe émirati Etisalat, de Sifiso Dabengwa, pdg du groupe sud-africain MTN, du Dr. Nasser Marafih, directeur général du groupe qatarien Ooredoo, de Marc Rennard, vice-président exécutif d'Orange pour l'Afrique, le Moyen Orient et l'Asie, d'Abdulaziz A. Alsugair, pdg du groupe saoudien STC, de Serpil Timuray, directeur général Afrique, Moyen-Orient et Asie du sud-est du groupe britannique Vodaphone et de Scott Gegenheimer, directeur général du groupe koweïtien Zain. Ces huit opérateurs totalisent 551 millions d'utilisateurs sur 79 réseaux dans 47 pays d'Afrique et du Moyen Orient.... suite de l'article sur Jeune Afrique