Peu avant cette rentrée parlementaire de la 5è législature, dans une émission interactive sur une radio privée de la capitale, la plupart des intervenants ont souhaité que les élus du peuple restent à l’Assemble Nationale pour débattre des questions de l’heure.
Pour ces derniers, plus question de claquer la porte, plus question de descendre dans la rue, plus question de faire des sorties tonitruantes sur les médias.
Si Patrick Lawson (député du CST et membre de l’ANC-opposition) trouve évidemment que l’hémicycle est le lieu fécond de tous les débats, ses compagnons estiment pour leur part que la présence de leur parti à l’Assemblée nationale, n’exclut pas les « traditionnelles » marches de rue.
« Nous sommes au parlement mais notre parti continue d’exister. Par conséquent, les activités normales se poursuivent, le combat continue », affirme Isabelle Améganvi, 2è vice présidente de l’Anc, également député CST.
Et d’ajouter : « On est dans la rue car nous sommes un parti politique qui revendique un certain nombre de choses et nous avons des objectifs pour lesquels nous nous battons. Lorsque ces objectifs ne sont pas atteints, les lois de notre pays nous permettent de marcher ».
Par conséquent, on ne change pas un projet politique basé sur la marche.