Kpalimé– Des jeunes désœuvrés de la ville de Kpalimé et des apprenants en peinture du Collège d’enseignement artistique et artisanal (CEAA), participent du 22 au 26 avril à Kpalimé, à un atelier pratique de renforcement de leurs compétences sur l’initiation aux arts plastiques.
Initiée par l’artiste plasticien togolais, Agbéfu Nomessi Komi, cette formation en arts plastiques a reçu le soutien du ministère de la Culture et du Tourisme à travers le Fonds national de promotion culturelle (FNPC). Elle s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet “Eveil artistique à Kpalimé, rencontre et initiation des jeunes aux arts plastiques“.
Ce projet vise à offrir aux participants, l’opportunité de s’engager dans les arts plastiques, en leur fournissant une plateforme créative pour explorer leur potentiel artistique et développer leurs compétences. C’est un projet qui cherche à canaliser l’énergie et la créativité des jeunes vers des formes d’expression positives et enrichissantes. Il a pour but de mettre en lumière le problème de manque d’opportunités d’activités pour les jeunes.
A travers des ateliers et sessions de formation, les participants auront l’occasion d’apprendre et de maitriser différentes techniques artistiques telles que la peinture, le dessin, la sculpture et l’étude des couleurs. Ils seront également encouragés à puiser dans leurs expériences personnelles et environnementales des idées pour créer des œuvres originales et significatives.
L’artiste plasticien, Agbéfu Nomessi Komi a expliqué que l’art est un moyen d’expression personnelle et de développement de compétences. Justifiant la formation, il a souligné que la ville de Kpalimé, fait face à un taux élevé de chômage chez les jeunes et à un manque d’infrastructures éducatives et culturelles sur l’art et la peinture. Aussi a-t-il indiqué que ces jeunes se retrouvent souvent sans perspectives d’avenir, ce qui les expose à divers risques sociaux et économiques tels que la délinquance, la toxicomanie et le désespoir. Cette formation dit-il est une aubaine et une occasion pour ces jeunes de se donner des capacités d’insertion et de prise en charge professionnelle dans la vie active.
M. Dzakpata Komi Fogan, enseignant au CEAA, relève que cette formation, est un plus pour les apprenants. Elle leur permettra dit-il, de se prendre en charge une fois à la fin de leur cursus pédagogique. « Avant de survivre, vous avez vous-même besoin d’avoir un savoir-faire afin de pouvoir vous prendre en charge », a déclaré Dzakpata.
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