Cette rencontre vise à promouvoir l’accès des couches vulnérables au dépistage et aux soins liés au VIH. Il s’agit de développer les connaissances des acteurs des couvents afin qu’ils adoptent des pratiques sensibles au genre dans le but de protéger les enfants vivants dans les couvents fétichistes contre la contamination au VIH. Le projet vise également à améliorer l’accès et la qualité du dépistage et soins au VIH aux enfants vivants avec le VIH dans les couvents fétichistes.
Ce projet de dix mois (mars à décembre 2024) sera exécuté dans les préfectures de Vo et de Yoto. La prise de contact avec les autorités et les présidents des chefs traditionnels des prêtres et prêtresses, l’actualisation des anciens couvents suivi du recensement des nouveaux couvents, la formation des conseillers municipaux, des chefs cantons, chefs traditionnels, prêtres et prêtresses ainsi que l’équipe technique du projet sur la problématique du genre-VIH et l’approche de la masculinité positive sont inscrites à l’agenda de ce projet.
Le projet prévoit aussi l’indemnisation des nouveaux couvents, l’approvisionnement en réactifs et autres intrants associés pour le dépistage volontaire et anonyme en stratégie avancée dans les couvents, l’offre de dépistage volontaire et anonyme au VIH, de prise en charge syndromique des IST et d’administration de contraceptifs, l’appui aux adeptes à initier une activité génératrice de revenus à la sortie du couvent, la mise en place des comités locaux de lutte contre les violences basées sur le genre et la capitalisation et diffusion des bonnes pratiques.
Le secrétaire général de la préfecture de Yoto, Akayi Guédzé Sélom a rappelé que l’engagement de CADI-Togo est une interpellation de tous les acteurs à se mobiliser davantage pour accompagner la volonté du gouvernement afin que les objectifs du projet soient atteints. Il a invité les participants à s’approprier les enseignements pour mieux s’impliquer dans la mise en œuvre du projet.
Pour le directeur exécutif de CADI-Togo, Ayébou Komi, ce projet est un passage à l’échelle de l’ancien projet que la fondation de France avait financé pour deux ans et qu’ils ont exécuté avec les couvents vaudou de Vo et de Yoto. « Aujourd’hui à travers ce projet, la collaboration entre les centres de santé et les couvents est nettement améliorée. Au niveau du dépistage, les cas positifs ont été référés aux centres hospitaliers pour leur prise en charge thérapeutique et l’accompagnement nutritionnel », a-t-il ajouté.
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