Les rencontres entre le chef du gouvernement, Arthème Ahoomez-Zunu, et les partis politiques parlementaires, la semaine dernière, dans le cadre du dialogue sur les réformes institutionnelles et constitutionnelles, ont continué de susciter la réaction des leaders politiques. La dernière en date, c'est celle d'Abass Kaboua, qui s'est réjoui de cette initiative.
Mercredi sur les ondes de la radio Kanal Fm, le président du Mouvement des Républicains Centristes (MRC), a témoigné sa joie de voir les acteurs politiques, « friands du dialogue », tous animés de l’esprit de l’Accord Politique Global (APG).
« Je me réjouis pour le fait que l’esprit de l’APG anime tous les acteurs même UNIR. Si cet esprit prend le dessus de tout, alors là, on avance vraiment », a-t-il indiqué.
Concernant le cadre du dialogue, le président du Mouvement des Républicains Centristes (MRC), parti membre du Collectif « Sauvons le Togo (CST), soutient qu’il faille trouver un cadre « formel » pour les discussions. Et pour cause, « le parlement ne dialogue pas », selon lui.
« L’Assemblée Nationale est une représentation des forces et non un lieu de dialogue. Nous devons d’abord continuer le débat de façon consensuelle, et ensuite le gouvernement prépare un projet de loi qu’il dépose au parlement pour le vote », a indiqué Abass Kaboua.
Ce dernier n’a pas omis d’exprimer son désir de voir les conclusions du Cadre Permanent de Dialogue et de Concertation (CPDC) rénové prises en compte, corrigées et envoyées au parlement pour vote.
Au terme des premières rencontres entre le premier ministre et les partis politiques représentés à l’assemblée nationale, tous les partis jugent utiles d’envisager des réformes constitutionnelles et institutionnelles, mais divergent cependant sur le cadre qui doit abriter les discussions devant conduire à ces réformes.
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