Des représentants des secteurs de la défense et de la sécurité de toute l’Afrique se sont réunis mardi dans la capitale rwandaise Kigali pour un atelier axé sur l’impact des technologies émergentes sur la guerre moderne et l’importance d’adhérer au droit international humanitaire.
L’atelier, coorganisé par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et le Rwanda, visait à faire la lumière sur les progrès technologiques rapides, notamment l’intelligence artificielle, la cyberguerre, les systèmes d’armes autonomes et la biotechnologie.
Le général de brigade Ronald Rwivanga, porte-parole de la défense et de l’armée du Rwanda, a déclaré que le Rwanda était déterminé à promouvoir des pratiques militaires responsables et éthiques, notant aussi la nécessité de minimiser les dommages collatéraux dans toutes les opérations de sécurité.
Patrick Youssef, directeur régional du CICR pour l’Afrique, a pour sa part assuré que l’organisation surveillait le développement et l’utilisation de nouvelles méthodes de guerre et évaluait leur impact humanitaire. Il a également souligné l’engagement du CICR à sensibiliser l’opinion aux défis opérationnels humanitaires, juridiques et militaires posés par ces technologies dans les conflits armés contemporains.
L’atelier, qui a réuni un large éventail de personnels de sécurité de divers pays, notamment des représentants du Niger, du Mali, de la Tanzanie, de l’Ouganda et des Pays-Bas, a insisté sur l’importance de la coopération internationale pour résoudre ces questions complexes.