La CPP est en colère contre l’agression dont a été victime le jeudi 13 mars dernier devant la radio de la nouvelle génération, Kanal FM, le leader du parti du Parti du renouveau et de la Rédemption, M. Jean Nicolas Lawson. A fortiori les menaces dont sont victimes certains journalistes de cette radio.
Des prédateurs de la liberté d’expression s’en sont pris à M. Lawson pour avoir critiqué un autre leader politique. Ce que ne comprend pas Francis Ekon qui dénonce dans un communiqué de presse rendu public hier : « Nous n’avons pas combattu le parti unique pour qu’il soit remplacé par la pensée unique ». a-t-il indiqué.
Pour lui, « ces pratiques sont une insulte à la mémoire des martyrs du soulèvement du 05 Octobre ».
La CPP rappelle que le soulèvement du 05 Octobre avait pour motivation le respect des droits de l’homme dans un Etat de droit qui garantit l’alternance apaisée au sommet de l’Etat. Et l’un de ses droits cardinaux est la liberté d’expression et d’opinion matérialisée par une presse libre à tous égards pour encore une fois marteler que « personne n’a le monopole du patriotisme et opposant ne veut pas dire démocrate. le voeux de la CPP pour le peuple, c’est la démocratie ».
Il appelle donc à la responsabilité et au respect des principes du jeu démocratique les formations souvent mises en cause dans les agressions à caractère politique notamment l’agression de Gilchrist Olympio à la plage, celle des militants de l’UFC au cours des manifestations du 27 avril, des militants du CST à adéwi et à Kara, des militants de la CPP à l’école des étoiles au cours des élections législatives, de Jean-Paul AGBO du journal Focus Info ; le saccage du siège de l’UFC à plusieurs reprises et la liste est longue. Car soutient M. Ekon Francis, « la saine alternance politique passe par le respect des opinions de l’autre. »