Les élèves des lycées Sotouboua, Sotouboua ville 2 et d’Adjengré ont été sensibilisés, le mercredi 22 mai dans leur établissement, sur la prévention de la haine et de la violence.
C’est une initiative du ministère en charge des Droits de l’Homme et de la Formation à la Citoyenneté, à travers la Direction de la prévention des conflits. L’objectif est d’amener les élèves à proscrire la haine et la violence pour ainsi contribuer au renforcement du vivre ensemble et de la cohésion sociale dans la préfecture de Sotouboua.
Les sensibilisations ont été animées par la directrice de la prévention des conflits, Mme Dokou Pauline et son assistante, Mme Adonko Kossiwa. Elles ont entretenu les apprenants sur ce qu’est la haine et la violence et sur les causes de ces deux maux qui, selon elles, ne favorisent pas le vivre ensemble. Les animatrices ont également invité les élèves à faire des suggestions pour prévenir la haine et la violence afin de consolider la paix, la cohésion sociale et le vivre ensemble en milieu scolaire et extra-scolaire. Les oratrices ont aussi demandé à leurs jeunes interlocuteurs de proscrire la haine et la violence et de privilégier toujours la paix en recourant, en cas de mésententes, aux chefs d’établissement pour le règlement pacifique des conflits.
Au cours des débats, les élèves ont posé des questions auxquelles les intervenantes ont apporté des éléments de réponses permettant ainsi aux uns et aux autres de mieux cerner la problématique. A l’issu de ces échanges, les élèves ont souhaité la mise en place des clubs de paix dans les établissements scolaires pour prévenir la haine et la violence.
Les rencontres se sont déroulées en présence des principaux acteurs de l’éducation notamment, les proviseurs et les enseignants au-devant desquels, le chef d’inspection du second degré, Gnalo Simféilé entouré de ses collaborateurs.
Par ailleurs, les deux émissaires du ministère des droits de l’Homme se sont entretenues avec les autorités et d’autres acteurs pour identifier les éléments déclencheurs de conflits dans la préfecture afin de voir avec eux comment les prévenir.