Blitta-gare (ATOP) – L’ONG Comité d’action pour la recherche et le développement (CARD) en partenariat avec la société AMEA Togo Solar a poursuivi sa campagne de reboisement compensatoire, phase 3, à Adjigbé, dans le canton de Waragni, (Commune Blitta 1) le lundi 3 juin.
Cette activité s’inscrit dans le cadre de la réalisation du plan de reboisement compensatoire de la centrale solaire photovoltaïque Sheik Mohamed Bin Zayed de Blitta. Cette édition 2024 fait suite aux phases 1et 2 réalisées en 2023 dans les trois communes de Blitta.
Au total 6500 plants de kaya et mélina seront mis en terre sur une superficie de 15 ha d’ici fin juin.
La représentante de la société AMEA Togo Solar, Mme Yao Amivi Emefa a relevé que pour sa structure, l’importance de maintenir les fonctions écologiques essentiels des habitants, y compris les forêts, et la biodiversité en général relève du management responsable et d’une responsabilité sociale. Elle a ajouté que ces reboisements compensatoires viennent remplacer les espaces exploités lors des travaux ayant précédé la construction de la centrale solaire photovoltaïque de Blitta.
Le directeur exécutif de l’ONG CARD, Moussa Stanislas a indiqué que le choix du village d’Adjigbé pour le reboisement compensatoire est dû au dynamisme de l’autorité traditionnelle de la localité. Il a fait savoir qu’un suivi est prévu par le comité de gestion des forêts composé de 7 membres. Ce comité a pour rôle d’entretenir les plants afin de garantir leur survie, et de sensibiliser la population sur l’importance d’une forêt communautaire.
Le chef d’Adjigbé, Moussou Alémianto s’est dit fier de voir la forêt communautaire de son village parmi celles initiées par le chef de l’Etat dans sa décision de mettre en terre 1 milliard d’arbres d’ici 2030. Il a remercié les responsables de l’ONG CARD et leur partenaire financier pour les efforts multiformes pour la réussite de cette activité. Le chef a promis veiller au bon entretien de ces plants et à la protection de leur forêt communautaire pour le bien de tous.
Depuis sa création en 1994, l’ONG CARD travaille pour un développement intégré au sein des communautés à la base. Il met en œuvre des projets et programmes, notamment dans le domaine de l’éducation, la santé, la promotion de la femme et la création des aires protégées.