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Sommet Afrique-Corée: le «choc culturel» des étudiants africains partis étudier en Corée du Sud

Publié le mercredi 5 juin 2024  |  RFI
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© Autre presse par DR
Sommet Afrique-Corée
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Séoul organise en ce moment un sommet Corée-Afrique. Une grande opération séduction qui rassemble une trentaine de leaders du continent et 48 délégations dans la capitale sud-coréenne et une initiative importante de la diplomatie sud-coréenne qui cherche à étendre son influence et les partenariats en Afrique. Parmi ceux déjà existants, il y a des bourses, dont peuvent bénéficier de jeunes Africains, pour venir étudier dans les universités sud-coréennes.

Le campus de la très prestigieuse université Yonsei s’est paré aux couleurs de l’Afrique. Tanzanie, Maroc, Kenya, Ghana... Des stands préparent les spécialités culinaires et culturelles de chaque pays, tandis qu’une poignée d'artistes offrent aux coréens interloqués, le spectacle des danses traditionnelles du Burundi.

Un événement organisé par l’association des étudiants africains de Yonsei à l’occasion du sommet Corée du Sud-Afrique, dans lequel Abir Zitouni place beaucoup d’espoir.

« J’espère que ça va ouvrir l’opportunité pour des étudiants en Afrique d’avoir des bourses. J’aimerais bien que ça soit un échange, par exemple en Afrique, on a beaucoup de connaissance sur l'agriculture, en revanche la Corée est plus industrialisée. Ça peut être bénéfique d'avoir ce genre d'échanges culturels », se réjouit-elle.

Un modèle à suivre

Ces étudiants venus étudier en Corée du Sud font du pays un modèle à suivre dans plusieurs domaines, comme l’expliquent l’éthiopienne Sapril Kerubo et le Tanzanien, Felician Pacompagassa.

« Je pense que leur économie est vraiment efficace, car chaque secteur est rationalisé et en ligne avec la politique. Et sur le plan de la sécurité, ils doivent être à plus de 100%. Pour moi, c'était un vrai choc culturel ! », s'exclame Sapril. « La technologie et le secteur médical sont très avancés, ils sont particulièrement compétents pour contenir le développement de maladies infectieuses, c’est pour ça que j’ai choisi la Corée », explique Felician.
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