Lomé– Les débats et échanges de la troisième journée de la semaine de l’intelligence artificielle (SIA), le jeudi 6 juin à Lomé, ont porté a sur la formation, la finance et les avancées technologiques de l’Intelligence artificielle (IA).
Les échanges ont permis de savoir que l’homme reste au centre de toute activité de l’IA, et que la formation est une priorité capitale dans l’atteinte de tout objectif. Les orateurs ont montré que l’IA peut être utilisée dans tous les domaines notamment dans la santé, l’agriculture pour créer la richesse. Dans l’agriculture l’IA peut permettre par exemple de mieux planter et d’accroitre sa production, tout en évitant les maladies et en les détectant sur les plantes, ont-ils précisé.
Les panelistes ont expliqué que tout le monde peut se former sur l’IA pour avoir des idées afin de trouver des solutions et sauver la planète. Le président fondateur de Human AI, Jérôme Ribeiro, a signifié que c’est au Togo que doit commencer ces formations. « Avec le Togolais Malik Mouzou, Dr en intelligence artificielle, nous voulons aller sur les 5 régions du Togo pour vous donner accès à la formation sur l’ensemble des métiers et dans tous les domaines d’activités afin de faire en sorte que le Togo soit un leader mondial de l’intelligence artificielle grâce à la vision éclairée du chef de l’Etat », a dit le président. « Ce qui fera que nous, entrepreneurs, nous allons venir investir au Togo », a-t-il ajouté.
L’IA a amené la finance à faire une révolution technologique, et surtout avec l’avènement de la Covid19, les entreprises, notamment les banques se sont lancées à la digitalisation des services. Le directeur des engagements de Ib bank Togo, Yacoubou Boukari a affirmé qu’« Au paravent, pour analyser un compte de résultat d’une société, il fallait toute une journée, l’avènement de l’IA fera qu’en 5 ou 20 secondes on a déjà eu l’analyse ». Cette IA, a-t-il dit, fait qu’on gagne en termes de rapidité, tout en vérifiant avant de valider. Il a poursuivi qu’ainsi, il appartient à l’homme de savoir guider sa technologie. « L’IA fera l’analyse mais l’être humain doit être au cœur de la décision de l’analyse », a ajouté M. Yacoubou.