Au Togo, la directrice de l’Agence Togo Digital (ATD), Kafui Ekouhoho a, au nom de la ministre en charge de l’économie numérique, lancé en fin de semaine écoulée, le programme « Nana Tech ». L’initiative vise à renforcer les capacités des femmes entrepreneures dans le domaine du numérique et à promouvoir l'innovation technologique au sein des entreprises dirigées par des femmes.
Concrètement, ce programme qui s’inspire des « Nana Benz » (femmes togolaises qui ont dominé le commerce des pagnes dans les années 70-80), devrait permettre aux femmes entrepreneures de se familiariser avec les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC).
« Nana Tech est un concept qui fait partie de la vision gouvernementale et qui a pour objectif d'identifier et promouvoir les talents féminins dans le secteur des études et de l'information », a expliqué la directrice de l’ATD.
Le programme est soutenu par l’Organisme de mise en œuvre du Millenium Challenge Account au Togo (OMCA-Togo), dans le cadre de son programme de promotion des TIC.
« L'organisme de mise en œuvre du Millennium Challenge Account Togo est honoré de travailler avec le secteur du digital au Togo pour accélérer et concrétiser les réformes profondes engagées depuis le début de l’année », a indiqué Jeanne Ngname Bougonou, directrice de l’OMCA.
Le programme se décline en cinq composantes
Nana Tech couvre à ce jour, cinq sous-programmes : Nana Tech Entrepreneures (un programme d'incubation de 6 mois destiné aux femmes entrepreneures), Nana Tech Immersion (un atelier de formation de 06 jours sur la gestion d’entreprise), Nana Tech Ecosystème (des tables rondes dans les grandes villes pour recueillir les avis des acteurs de l'écosystème entrepreneurial féminin), Nana Tech Lab ( des formations en ligne) et Nana Tech Talents (destiné à développer l'esprit d'entreprise et des compétences numériques chez de jeunes).
Pour rappel, le lancement de Nana Tech intervient au moment où le gouvernement est en plein processus de digitalisation des services publics. L’ambition est de rendre disponibles en ligne, au moins 75% des démarches administratives d’ici à 2025.