Après un “progrès notable” enregistré l’année dernière, le Togo améliore de nouveau son indice de développement humain (IDH). Le pays a fait évoluer ce dernier de 0,539 en 2022 à 0,547 en 2023, malgré un recul d’une place au classement mondial (162ème contre 163ème).
Ces indicateurs ont été dévoilés au grand public ce mardi 18 juin à Lomé, à la faveur du lancement officiel au Togo du dernier rapport sur le développement humain du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). La cérémonie, présidée par la ministre Secrétaire générale de la Présidence de la République, a mobilisé pour l’occasion, plusieurs membres du gouvernement, autorités locales et traditionnelles, diverses couches sociales et des représentants du système onusien.
Premier de l’espace Uemoa
Selon le rapport, le pays, qui enregistre une augmentation de 13% de son indice sur la décennie, consolide sa position de leader du classement Uemoa, devant la Côte d’Ivoire et le Sénégal, et se place au pied du podium ouest-africain, devancé uniquement par le Cap-Vert, le Ghana et le Nigéria.
“Des progrès remarquables”, salués par Sandra Ablamba Johnson avant de rappeler que “le Togo a clairement fait le choix d’un développement centré sur l’humain”.
Pour la représentation onusienne, plusieurs facteurs expliquent cette amélioration. De la “création d’un cadre institutionnel fonctionnel avec plusieurs programmes pour promouvoir l’entrepreneuriat” au “développement des secteurs des économies bleue, verte, circulaire et numérique”, en passant par “la promotion de l’inclusion économique et financière des femmes”, ou encore “l’engagement à la lutte contre le réchauffement climatique, la promotion des énergies renouvelables”, le Togo a multiplié les initiatives.
“Nous pouvons faire mieux”
"Ce rapport est un cri de ralliement : nous pouvons et devons faire mieux", a pour sa part déclaré la représentante résidente du Pnud au Togo, Binta Sanneh, qui a félicité le pays pour ses avancées notables malgré les défis globaux.
Pour rappel, la dernière livrée du rapport a concerné plus de 190 pays et territoires, dressant un bilan du monde polarisé actuel, et étudiant de nouveaux modes de coopération, dans le but de “briser l’impasse”.