Le gouvernement togolais envisage renforcer le cadre juridictionnel et institutionnel sur la commercialisation des produits vivriers au Togo.
Il souhaite également mettre en place un plan de développement des infrastructures et des capacités de l’Office national des abattoirs frigorifiques (ONAF) à l’échelle nationale. Des études de faisabilité de ces deux projets sont menées et les résultats feront l’objet de discussions entre acteurs de la filière des produits vivriers dans le pays.
Ces études ont pour objectif de ‘’contribuer à assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle de la population togolaise, en améliorant son accès aux viandes, produits halieutiques et aquacoles de qualité’’, a indiqué mardi le ministre togolais de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, le Colonel OURO-KOURA Agadazi, à l’ouverture d’un séminaire consacré à ces deux questions.
Elles contribueront également à ‘’ promouvoir la commercialisation des produits vivriers au travers d’un cadre juridique et institutionnel adéquat’’, a-t-il ajouté, espérant que la rencontre devra déboucher sur une amélioration et une meilleure organisation de la filière des produits vivriers dans le pays.
La situation n’est pas rose sur le plan de la sécurité alimentaire au Togo, où on assiste entre autre à l’absence de circuits de distribution sécurisée. De même, il est constaté que les infrastructures sont actuellement vétustes et obsolètes ; elles n’ont jamais fait l’objet d’aucune restauration, ni de remise aux normes d’hygiène et de sécurité depuis leur mise en fonction, rendant ainsi les conditions de travail très délicates et les charges d’exploitations excessives.
Voilà un tas d’arguments qui obligent les autorités togolaises à revoir leurs copies en la matière.
