Ils étaient plus de 130 000 en 2023 aux portes de l’Europe à entrer, après la Libye et la traversée de la mer, dans le parcours du combattant de la demande de protection internationale. Coincés dans les villes italiennes, ils sont contraints d’attendre des semaines, voire des mois, sans ressource, sans abri. Les associations qui leur viennent en aide s’alarment de cette vie impossible et de la violation de leurs droits. Et leur inquiétude a augmenté encore après l’adoption, par le Conseil européen, du "Pacte sur la migration et l’asile", le 14 mai 2024.
Mais du côté des services de l’État italien, c’est la saturation. Les fonctionnaires en charge de ces milliers de dossiers sont même entrés en grève pour dénoncer les conditions d’exercice de plus en plus difficiles de leur métier. Mais leur donneur d’ordre, le gouvernement de Giorgia Meloni, leur impose quand même une accélération des examens des demandes d’asile. Un reportage à Rome de Blandine Hugonnet.
La Pologne, pays de transit des blessés ukrainiens
Prenons à présent la direction de la frontière de l’Ukraine... Et plus précisément de la Pologne, devenue l’une des antichambres de la guerre, pour ce qui est des livraisons d’armes et de l’aide humanitaire. Alors que les vols commerciaux vers l’Ukraine sont suspendus et que certains soins sont impossibles dans les hôpitaux du pays, les blessés et les malades transitent par la Pologne avant de rejoindre des hôpitaux européens pour être soignés.
Notre correspondant à Varsovie s’est, par exemple, rendu dans la localité de Rzeszow, près de la frontière de l’Ukraine, dans ce qui est appelé le "Medevak Hub", par où transitent les patients dans un état critique, avant de quitter le pays en avion médicalisé. Reportage d’Adrien Sarlat.
Remous politiques en Europe
Les suites des élections européennes… C’est désormais dans l’enceinte du Parlement que se jouent les équilibrent politiques qui vont gouverner l’Union, ces prochaines années. La présidente sortante de la Commission européenne, l’Allemande Ursula Von Der Leyen, a de grandes chances de voir son mandat renouvelé. Et ce malgré les polémiques qu’elle a suscitées, les critiques qui l’ont visée, y compris dans son propre camp politique, le groupe de droite du Parti populaire européen, le PPE. Ursula Van Der Leyen a donc aujourd’hui besoin de nouveaux alliés. Elle explore bien sûr du côté des socio-démocrates, mais aussi du côté de l’extrême-droite, en courtisant notamment la Présidente du Conseil italien Giorgia Meloni.... suite de l'article sur Autre presse