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Tchaoudjo/ gestion intégrée des aires protégées : Le projet GIPAP pour le paysage Fazao-Malfakassa/Abdoulaye lancé à Sokodé

Publié le jeudi 27 juin 2024  |  Agence de Presse Togolaise
Tchaoudjo/
© Autre presse par DR
Tchaoudjo/ gestion intégrée des aires protégées : Le projet GIPAP pour le paysage Fazao-Malfakassa/Abdoulaye lancé à Sokodé
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Sokodé, Le projet « Gestion intégrée des Périphéries des Aires protégées du Togo (GIPAP) » est lancé, le mardi 25 juin à Sokodé, pour le paysage Fazao-Malfakassa/Abdoulaye. L’atelier de lancement a réuni les parties prenantes de la région Centrale dans la commune de Tchaoudjo 1.
Ce projet de cinq ans est porté par un consortium de huit ONG nationales et internationales dont le chef de file est le GRET (anciennement Groupe de recherche et d’échange technologique). Il s’inscrit dans le cadre du Programme d’appui à la lutte contre le changement climatique, la protection de la biodiversité et l’agroécologie (PALCC+). Le projet est financé à 19 milliards de F CFA par l’Union européenne (UE), sous la maîtrise d’ouvrage du ministère de l’Environnement et des ressources forestières.
Le lancement a permis au coordonnateur national du PALCC+, Atsri Honam de présenter aux parties prenantes le projet avec ses trois composantes en insistant sur les activités qui sont planifiées et les approches de mise en œuvre.

Le projet PALCC+/GIPAP entend globalement contribuer au développement à faible émission de carbone des communautés des paysages de conservation et de valorisation durables des ressources naturelles de Fazao-Malfakassa (FMA)/Abdoulaye et de Togo-Mono (TM). Il va permettre non seulement de régénérer et conserver ces paysages, mais aussi de soutenir l’établissement d’une économie verte, en contribuant à l’amélioration de la gouvernance environnementale.

Le représentant pays de l’ONG GRET, Julien Garnier a souligné que les activités qui seront exécutées aideront, entre autres, à l’amélioration de la production agricole et du pastoralisme/élevage, à la régénération des zones dégradées au profit du système de production et au renforcement de la durabilité de la filière bois-énergie. Les interventions vont également favoriser la réduction de la pression exercée sur les ressources forestières des besoins énergétiques des ménages et le renforcement de la résilience des communautés riveraines des aires protégées, à travers la valorisation des filières porteuses (néré, karité, manioc, miel écologique, etc). Les actions bénéficieront directement à 17000 ménages et impacterons 1,15 millions de personnes.

Appel aux parties prenantes à jouer leur partition

Le représentant du ministre de l’Environnement et des ressources forestières, Awougnon Comlan a souligné que ce projet qui allie dans son approche développement économique, préservation et régénération des paysages, tout en anticipant les effets du changement climatique, est conforme à la vision du chef de l’Etat, Faure Gnassingbé. Il a réitéré la disponibilité du ministère à jouer sa partition pour sa réussite.

Le représentant de l’ambassadeur de l’UE au Togo, Amévi Afanoukoé a salué l’engagement du Togo aux côtés de la communauté internationale dans la lutte contre le changement climatique. Il a encouragé les parties prenantes à apporter activement leur contribution aux actions du GIPAP pour la protection et la valorisation des aires protégées Fazao-Malfakassa et Abdoulaye. Il a également insisté sur la bonne gestion des ressources allouées afin de maximiser l’impact des accompagnements sur les populations locales.

Le préfet de Tchaoudjo, Col. Mompion Matéindou et le maire de la commune de Mô 1, Kloun Bayé ont, au nom de leurs pairs, remercié le gouvernement et ses partenaires pour l’initiative de ce projet salutaire. Ils ont promis mobiliser et impliquer les populations dans les actions prévues pour le succès de ce projet dans l’intérêt de tous.

Le projet PALCC+/GIPAP comprend trois composantes. La première est consacrée à la gestion de l’intérieure des aires protégées. La deuxième et la troisième se focalisent respectivement sur la création des opportunités économiques des populations riveraines et l’appui des collectivités territoriales en termes de planification.

ATOP/MEK/AR
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