Trafic faunique: la brigade de Kara interpelle quatre trafiquants d’ivoires d’éléphant et de dents d’hippopotame, deux Burkinabè impliqués

Publié le lundi 8 juillet 2024 | aLome.com

© Autre presse par DR
Trafic d`ivoires d`éléphant

Les autorités de la Brigade de Recherche et d’Investigation (BRI) de Kara, en collaboration avec le Ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières (MERF) et EAGLE-Togo, ont arrêté quatre présumés trafiquants en possession de 34,36 kilogrammes d’ivoire et de dents d’hippopotames à Kara, ville située au nord du Togo.

L'arrestation des individus s'est tenue le 30 juin 2024. Les individus, identifiés comme Ograbako Wendana, Keeg'ba Bogra, Tougma Issifou et Yameogo Abilou, ont été appréhendés alors qu'ils négociaient la vente de produits fauniques illégaux, comprenant notamment 11 défenses d’éléphants et plusieurs morceaux d’ivoire et de dents d’hippopotames.
De nationalités burkinabé et togolaise, ils ont été placés en garde à vue avant d’être présentés au procureur puis déférés à la prison civile de Kara le 4 juillet 2024.
Les mis en cause encourent une peine de prison allant d’un à cinq ans et d’une amende d’un million à 50 millions de Francs CFA.

Lors de leur présentation à la presse, le Commissaire de Police Awizoba Yao, Commandant de la BRI, a souligné l'importance de cette opération dans la lutte contre le trafic illégal d'espèces animales protégées. Il a également appelé à la coopération citoyenne pour renforcer ces efforts.

Le trafic d'ivoire reste un fléau persistant malgré les interdictions internationales, avec des conséquences désastreuses pour les populations d'éléphants en Afrique. Chaque année, des milliers d'éléphants sont abattus pour leurs défenses, alimentant un marché noir lucratif. Selon le Fonds mondial pour la nature (WWF), entre 20 000 et 30 000 éléphants sont tués annuellement pour leur ivoire, menaçant gravement la survie de cette espèce emblématique.

HB

Commentaires