La Secrétaire générale du Commonwealth, Patricia Scotland, a tenu une rencontre avec les leaders de l’opposition togolaise, parmi lesquels figuraient Brigitte Adjamagbo-Johnson du DMP, Nathaniel Olympio du PT et Jean Kissi, lors de sa visite en terre togolaise. L’objectif de cette rencontre était pour les opposants de faire part de leurs préoccupations concernant la récente adoption d'une nouvelle Constitution.
Selon Mme Adjamagbo-Johnson, cette nouvelle Constitution représente un coup de force qui a été adopté sans respecter la souveraineté du peuple, motivé par le désir de maintenir le régime au pouvoir et de transformer le pays en une forme de monarchie. Les contestataires ont également soulevé la question des prisonniers politiques et des réfugiés, appelant à leur libération et à leur retour respectivement.
Ils ont exprimé leur demande auprès du Commonwealth pour inciter le gouvernement togolais à revoir la nouvelle Constitution et à entamer des pourparlers en vue d'une transition politique constructive. Bien que conscients des défis, les opposants estiment que leurs demandes sont à la fois ambitieuses et réalistes, même si un retour en arrière par rapport à la promulgation de la nouvelle Constitution semble improbable.
Le Commonwealth, dont le Togo est membre depuis deux ans, a affirmé son engagement en faveur du dialogue ouvert et inclusif, y compris avec l'opposition, soulignant ainsi son soutien aux principes démocratiques fondamentaux.