5,248 milliards FCFA de la France pour la réforme des collèges au Togo - L’Agence française de développement (AFD) a octroyé cette semaine un financement de 08 millions d’euros, soit environ 5,248 milliards FCFA, au Togo pour la réforme des collèges dont la situation de l’enseignement s’est 'fortement dégradée', a appris ce jeudi la PANA de sources officielles à Lomé.
La Convention de ce financement, signée au bénéfice du ministère des Enseignements primaire et secondaire, s’inscrit dans le cadre du Projet d’appui à la réforme des collèges (PAREC) et va contribuer à la mise en œuvre des orientations du Plan sectoriel de l’éducation (PSE), indiquent les mêmes sources.
Selon le ministère des Enseignements primaire et secondaire, le projet va permettre d’améliorer la qualité de l’enseignement dans les collèges et celle des professeurs et de promouvoir une réforme de la gouvernance des collèges pour améliorer l’efficacité de la gestion des établissements.
Par ailleurs, il s’agira de mettre en place un modèle de collège de proximité dans les zones rurales en mobilisant les communautés, particulièrement dans la région Maritime et dans celle des Plateaux et en mettant l’accent sur la scolarisation de la jeune fille.
Le projet a une durée de cinq ans et concerne trois composantes essentielles: le renforcement des écoles normales d’instituteurs, de la réforme et du développement des collèges pour améliorer l’accès et la parité, la qualité et l’efficacité; la fourniture d’expertise et le renforcement de capacités.
Ces appuis, souligne-t-on, vont aider les autorités en charge de l’Education à améliorer le système éducatif et à le moderniser, la situation de l’enseignement dans les collèges au Togo s’étant 'fortement dégradée'.
Selon les statistiques, on compte 50 élèves pour un seul enseignant et plus de 65 élèves par salle de classe.
De même, seulement 37 pc d’une génération d’élèves parviennent à achever le cursus du collège et le taux de redoublement reste élevé, favorisant de fait, l’abandon en cours d’études.
La scolarisation des jeunes filles, quant à elle, est particulièrement préoccupante, l’indice de parité ne dépassant pas 70 pc.
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