Une épidémie croissante de mpox est observée sur le continent.
Un total de 38.465 cas de cette maladie, anciennement connue sous le nom de variole du singe, ont été recensés dans 16 pays africains depuis janvier 2022, pour 1.456 décès, avec notamment une augmentation de 160% des cas en 2024 comparé à l'année précédente, selon des données publiées la semaine dernière par l'agence de santé Africa CDC.
Des cas ont été recensés au Liberia, en Côte d’Ivoire et au Nigeria pour ce qui concerne l’Afrique de l’Ouest.
Fort heureusement, aucun malade au Togo.
La surveillance épidémiologique a été renforcée, a indiqué jeudi le ministère de la Santé.
La population est invitée à la plus grande vigilance.
Le mpox est une maladie virale qui se propage de l'animal à l'homme mais qui se transmet aussi par contact physique étroit avec une personne infectée par le virus.
La "Clade Ib" fait apparaître des éruptions cutanées sur tout le corps, quand les précédentes souches étaient caractérisées par des éruptions et des lésions localisées, sur la bouche, le visage ou les parties génitales.
Le mpox a été découvert pour la première fois chez des humains en 1970 dans l'actuelle RDC (ex-Zaïre), avec la diffusion du sous-type Clade I (dont le nouveau variant est une mutation), principalement limitée depuis à des pays de l'ouest et du centre de l'Afrique, les malades étant généralement contaminés par des animaux infectés.
En 2022, une épidémie mondiale, portée par le sous-type clade 2, s'est propagée dans une centaine de pays où la maladie n'était pas endémique, touchant surtout des hommes homosexuels et bisexuels.
L'OMS avait alors décrété l'alerte maximale en juillet 2022 face à cette flambée de cas dans le monde, puis l'avait levée moins d'un an après, en mai 2023. L'épidémie avait fait quelque 140 morts sur environ 90.000 cas.