Le rideau est tombé sur Paris 2024, des Jeux olympiques où l’Afrique a enregistré une légère amélioration par rapport à Tokyo 2020.
Le continent a remporté un total de 39 médailles - 13 en or, 12 en argent et 14 en bronze - réparties entre 12 nations, le Kenya étant le plus performant avec 11 podiums.
Cela représente deux médailles de plus qu’au Japon il y a trois ans, mais moins que les 45 médailles remportées par les concurrents africains à Rio 2016.
Quelles améliorations peuvent donc être apportées lors de la prochaine Olympiade avant Los Angeles 2028 ?
Le manque de financement
L’un des principaux domaines dans lesquels l’Afrique est désavantagée est celui du financement des installations et du soutien aux athlètes.
Par rapport aux nations les plus développées, les chiffres sont frappants.
L’équipe représentant la Grande-Bretagne et l’Irlande du Nord, par exemple, a reçu un peu plus de 245 millions de livres sterling (313 millions de dollars) pour le cycle olympique de Paris - une somme que de nombreux pays africains ne pourraient que rêver de dépenser.
Les États-Unis, quant à eux, disposent d’installations de classe mondiale, d’un système universitaire qui fournit un vivier de talents de haut niveau dans les sports individuels et collectifs, ainsi que d’énormes contrats de sponsoring.... suite de l'article sur Autre Presse Radio