Comment se porte le secteur touristique togolais après un peu plus de 10 ans de mise en œuvre du Programme régional de développement du tourisme (PRDTOUR) dans les pays membres de l’UEMOA ? Une rencontre de travail a été consacrée à cette question en fin de semaine dernière à Lomé.
Initiée par la commission de l’UEMOA, la rencontre était essentiellement axée sur la revue des actions d’intégration menées par le Togo, dans le cadre du développement touristique dans l’espace. De cet examen, il ressort selon le ministre togolais du tourisme, Kossi Lamadokou, que « des défis restent à relever au Togo et dans tous les pays de l’espace au regard des nouveaux enjeux du secteur parmi lesquels la nécessité de consentir des investissements soutenus dans les infrastructures touristiques, la promotion d’un tourisme en phase avec la digitalisation avec la prise en compte des défis sécuritaires actuels ».
Cette revue a ouvert la voie à la planification d’une nouvelle phase pour le PRDTOUR. En effet, les acteurs touristiques ont discuté des nouvelles activités à mettre en œuvre et des mécanismes d’implémentation à adopter pour assurer le succès de cette phase.
« Le Togo promet déjà de déployer tous les efforts nécessaires pour atteindre les objectifs communautaires fixés par l'UEMOA », a indiqué le ministre de la culture. Une promesse faite dans un contexte où son pays est depuis quelques années en train de dynamiser son secteur touristique qui reprend peu à peu des couleurs, après la crise sanitaire de 2020.
Le pays côtier prévoit notamment de parvenir à un tourisme d’affaire, de restaurer des sites touristiques du pays et de construire un musée d’histoire sur le site historique de Kamina (à 20 km d’Atakpamé). Cette dynamique s’accompagne d’un investissement prévisionnel de 2 milliards FCFA destiné à soutenir divers projets et initiatives dans le secteur touristique au cours de cette année.