Dapaong, Une vingtaine de membres des sections locales de la Croix rouge togolaise (CRT) des sept préfectures de la région des Savanes prennent part, du 19 au 21 août à Dapaong, à un atelier de renforcement de capacités sur « la préparation et la gestion des catastrophes en situation d’urgence ».
Cette formation a reçu l’appui financier de l’Agence des Etats-Unis pour le développement (USAID) et celui technique de la Fédération Internationale des sociétés de la Croix Rouge et du Croissant Rouge (FICR). Elle se tient dans le cadre du « projet d’appui à la résilience communautaire en matière de changement climatique (BHA).
L’objectif est de renforcer les connaissances et aptitudes des participants afin qu’ils soient capables de relayer les informations relatives au Système d’alerte précoce (SAP). Il s’agit aussi d’amener les communautés à se préparer à réduire les effets néfastes de la survenue d’une catastrophe (récolte précoce, abri sûr, protection du bétail, etc.).
Les participants seront outillés sur les généralités sur les catastrophes ; les notions de situation d’urgence ; le système d’alerte précoce qui permet d’avoir des informations avec les services décentralisés de l’Etat, notamment la météorologie et l’Agence nationale de la protection civile (ANPC). D’autres thèmes tels que la notion des moyens d’existence en situation d’urgence ; les transports improvisés et le brancardage sans ignorer la redevabilité communautaire sont au programme des activités de l’atelier.
Le chargé de projet BHA, Adom Aklesso a exprimé sa gratitude à l’USAID et la FICR pour leur accompagnement et soutien multiforme qui a permis la tenue effective de l’atelier. Il a indiqué que dans le cadre du projet, des membres des branches locales de la CRT ont été identifiés pour suivre cette formation afin d’être prêts pour qu’en cas de survenue de catastrophes, ils puissent réagir efficacement et de façon efficiente dans les communautés pour réduire les impacts des catastrophes et surtout d’éviter des pertes en vie humaine. M. Adom a souhaité que les secouristes puissent mettre en pratique les enseignements reçus, les répliquer à la base, être en état de veille et porter secours sans péril.
M. Tchably Damtaré, un des participants de Tône a confié qu’avec ce projet de la Croix Rouge, « nous sommes suffisamment aguerrit dans la prise en charge lorsqu’une catastrophe survient, nous savons désormais des dispositions à prendre pour être à l’abri des dégâts qui vont en découler. Il nous revient, à notre tour de continuer par sensibiliser nos communautés pour qu’elles soient plus résilientes par rapport aux catastrophes qui surviendront en vue de la réduction des impacts ». C’est ce même sentiment est partagé chez dame Kpegui Minkoaliba venant de la préfecture de Kpendjal-ouest.