En rassemblant des réserves d’or considérables, les banquiers centraux du continent semblent avoir attrapé la fièvre de l’or. Mais que signifient réellement ces stocks pour les économies du continent? Zoom sur le choix des décideurs africains de constituer des réserves aurifères et/ou en devises.
Briller de mille feux ou simplement une lubie passagère? L’appétit croissant des banques centrales pour le métal jaune soulève bien des interrogations.
Si les réserves d’or cristallisent les ambitions stratégiques des économies africaines, leur niveau ne reflète pas nécessairement la prospérité réelle d’un pays. Elles s’inscrivent dans une gestion globale équilibrée des avoirs nationaux. Car comme le rappellent les autorités canadiennes, «l’or n’est plus le marqueur de la richesse à l’ère moderne.»
La liste des principaux pays détenteurs de réserves d’or a été récemment actualisée, et selon le dernier classement publié par le Conseil mondial de l’Or (CMO), l’Algérie domine le palmarès des pays africains avec les plus importantes réserves d’or, détenant 173,56 tonnes. Elle est suivie par la Libye (146,65 tonnes), l’Egypte (126,57 tonnes), l’Afrique du Sud (125,44 tonnes), le Maroc (22,12 tonnes), le Nigeria (21,37 tonnes), l’Ile Maurice (12,42 tonnes), le Ghana (8,74 tonnes), la Tunisie (6,84 tonnes) et le Mozambique (3,94 tonnes). Ce classement a été établi en se référant aux chiffres arrêtés à fin juin 2024.... suite de l'article sur Autre presse