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Qui fait quoi et comment avant l’échéance fatidique?
Publié le samedi 22 mars 2014  |  emergence-togo.com


© AFP par PIUS UTOMI EKPEI
Législatives 2013: les Togolais appelés aux urnes pour élire leurs députés
Jeudi 25 juillet 2013. Lomé. Photo: Togo`s most prominent opposition leader, aslo leader of the opposition Collective Save Togo (CST) and parliamentary candidate, Jean Pierre Fabre


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L’élection cruciale qui attend les Togolais n’est rien d’autre que l’importantissime rendez-vous de 2015. Avant cette échéance fatidique, les choses se précisent dans les états-majors des différents partis politiques.

La présidentielle de 2015 s’annonce à grands pas. Et les uns et les autres semblent entamer les préparatifs pouvant leur ouvrir la voie de la victoire finale.
Au niveau de la mouvance, bien qu’officiellement personne n’ose dire que Faure Gnassingbé va faire un troisième mandat, certains signes avant coureurs ne trompent pas. C’est un secret de Polichinelle que tout est mis déjà en branle pour qu’il le fasse. D’ailleurs, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Robert Dussey, l’a dit à mots à peine voilés lors d’une de ses visites à Paris au détour d’une interview accordée à nos confrères de RFI l’année passée, à la vielle de la visite d’Etat de Faure Gnassingbé à l’Elysée. C’est clair dans la tête de tous les Togolais qu’un troisième mandat du fils du père est inéluctable.

Et les raisons ne manquent pas chez les partisans du N°1 togolais avec pour preuve les « nombreuses réalisations » de leur mentor, réalisations qui méritent qu’on lui accorde un autre mandat de plus, mais illégitime aux yeux des opposants. Ces derniers exigent le retour à la Constitution de 1992 qui limite le mandat présidentiel à 5 ans renouvelable une seule fois.
Depuis les dernières législatives, qui sonnent au sein du pouvoir comme une sorte de répétition générale avant les choses sérieuses de 2015, aucun jour ne se passe sans que les militants et sympathisants d’Union pour la République (UNIR) ne sillonnent le terrain pour «vendre » les programmes du chef de l’Etat. Selon certaines informations, financer la prochaine élection présidentielle sur fonds propres est l’autre assurance sur laquelle compte le pouvoir pour éviter « toute ingérence internationale ».

Dans l’opposition, l’heure est à la désunion, à la mesquinerie, aux coups bas, aux chantages. Même la dernière volte-face du « chef de file de l’opposition », Jean-Pierre Fabre, en rencontrant Faure Gbassingbé, n’a pas décrispé la tension, mieux cela semble alourdir l’atmosphère et la méfiance entre opposants. A ce jour, aucun leader de l’opposition n’est capable de rassembler autour de lui ses camarades pour un projet commun. D’ailleurs le Togo a ceci de particulier car l’union de l’opposition n’est pas une garantie pour lutter contre les fraudes dans toutes ses formes.

Le nouveau dialogue entre les personnalités de la classe politique togolaise s’est annoncé avec de meilleures intentions sauf l’UFC qui a affiché un drôle d’extrémisme. Mais personne ne perd de vue que le refus à Faure Gnassingbé de briguer un autre mandat sera le point d’achoppement du nouveau dialogue. C’est là justement que beaucoup croient qu’il serait une gageure que le parti au pouvoir depuis 1967 perde le prochain scrutin présidentiel parce que le processus est vicié, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) est caporalisée…


La solution ? Pour les observateurs avisés de la politique togolaise, seule une thérapie de choc est à même d’instaurer une alternance politique au Togo. Qui dit mieux ?


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